ENTRE TRADITION & MODERNITE
la lutte pour la survie d'un pied de vigne
Photos privées collection Champagne Gabriel Boutet 2017 2019
LA LUTTE POUR LA SURVIE D'UN PIED DE VIGNE
La vigne pleure dit on. En fait c'est la sève qui monte, la force de la nature et c'est à partir de ce moment la que la vigne est fragile contre le gelées de matin du mois d'avril à fin mai.
LE SAVIEZ VOUS ?
Les fleurs typiques de Vitis vinifera, l'espèce regroupant la grande majorité des cépages cultivés dans le monde, sont hermaphrodites. C'est-à-dire qu'elles renferment à la fois les organes reproducteurs mâles (les étamines) et femelles (le pistil). Leur fécondation s'effectue donc au sein d'une même fleur, sans l'intervention des insectes pollinisateurs. Le pollen, libéré sous la forme de petit nuage, féconde le stigmate de la fleur concernée et le tour est joué !
Si tout se passe bien, la grande majorité des fleurs sont fécondées et se transforment en fruits. C'est la nouaison.
En cas de températures trop fraîches, de pluies, de stress hydrique, ou de maladies physiologiques (carences en oligo-éléments), un nombre important de fleurs ne sont pas fécondées et tombent au sol. C'est la coulure.
Leur fécondation peut aussi s'avérer imparfaite, entraînant la formation de petites baies qui ne grossiront jamais. C'est le millerandage.
En conclusion, la vigne a besoin d'être en forme, mais ne nécessite pas de partenaire idéal pour se reproduire...
Source : Biologie et écologie de la vigne, 2e édition, Pierre Huglin et Christophe Schneider, Tec Doc Editions.