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Tout savoir sur le MONOPOLY Veralia et autour...

 

En 1685, apparait pour la première fois le bouchon de liège en Champagne.
Au 17e siècle, l’industrie du verre va petit à petit se transformer et connaitre d’importants progrès.
Grâce à cela, en 1770, apparait une nouvelle bouteille de Champagne, en verre beaucoup plus épais et donc beaucoup plus résistante. Si vous venez nous voir en cave je vous montrerai l'exemplaire que nous gardons de cete époque.


L’usine de Oiry produit 200 millions de bouteilles par an, en verre vert et en teinte cannelle. Pour lire le texte sur l’évolution de la bouteille de Champagne allez à la fin des pages.

 

Verallia est une filiale du groupe Saint Gobain
Cette usine champenoise fabrique chaque jour jusqu’à 550.000 bouteilles pour le champagne et les crémants d’Alsace et de Bourgogne.
La bouteille de champagne la plus légère au monde est arrivée pèse 800 grammes !
« C’est la bouteille en verre la plus exigeante à fabriquer en termes de qualité »Jean-Pierre Floris.

Par Marion Bazireau Le 18 juillet 2024© Frédéric Marais/Agence Info©  Info

Un pavé dans la mare La bouteille de champagne en verre blanc en sursis ?

Verallia* fait passer le poids des bouteilles de champagne de 75 cl de 835 à 800 grammes sans compromis sur leur qualité. L’équivalent d’une réduction de 4% de l’empreinte carbone à la production, par rapport au modèle syndical précédemment adopté par le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC). Cet allègement va permettre à la production d’alléger son empreinte carbone de 4%. On nous dit que la bouteille reste très résistante malgré son poids plume! *L'entreprise leader européen du secteur remercie la maison Telmont de Damery pour avoir expérimenté durant quelques temps ces bouteilles. TELMONT a été racheté par la famille Rémy Cointreau en 2021, qui en est l’actionnaire principal après avoir cédé Heidsick et Piper à un fond d’investissement immobilier.

 

La traditionnelle Champenoise de teinte verte sera progressivement remplacée par la bouteille Ecova 2 lancée sur le marché. La bouteille champenoise doit être capable de résister à 8 bars de pression, en dépit de la cure d’amaigrissement  de 80grammes puis 30 grammes...qu’elle a subie depuis 20 ans et cela surtout pour des raisons économiques et environnementales . Cela va transformer nos bouteilles de Champagne. Nos Champagnes bruts, Millésimes ou Rosés sont contenus dans un verre en teinte cannelle depuis le tirage 2023 qui sera vendu durant l’année 2026 commes tous les rosés de Provence par exemple. DONNEZ NOUS VOTRE AVIS.

 

L’usine VERALLIA à côté d’Epernay a été rachetée par le groupe LVHM (Louis Vuitton Hennessy Moët & Chandon & Dior


Il faut se rendre aux portes de la capitale du champagne, Epernay, pour découvrir l’antre du diable. Ou plutôt la forge de Vulcain, là où sont façonnés les flacons qui abriteront le vin symbole du luxe à la française. Le site de Oiry est équipé de cinq lignes de production : quatre classiques et une pour les grands contenants de 9 à 15 litres. Ce qui frappe d’emblée le visiteur peu habitué à de telles conditions, c’est le bruit et la chaleur qui règnent au sein de cet impressionnant appareil industriel. Ce fond sonore assourdissant est dû à l’usage intensif d’air comprimé. La chaleur étouffante, elle, coule de source, s’agissant d’un four dont la température atteint 1.500°. Si l’on y ajoute l’humidité ambiante, l’ensemble mérite bien le surnom que lui ont donné les ouvriers : la « piscine »

 

La verrerie marnaise peut stocker entre 40 et 45 millions de bouteilles. Le site emploie 160 personnes qui travaillent en 5x8, un four ne s’arrête jamais. La production de bouteilles de champagne constitue plus de 70 % de l’activité de l’usine marnaise. Mise en service en 1975, la verrerie créée par Saint-Gobain est aujourd’hui la propriété de LVMH qui l’a ravi à des fonds d’investissements américains.

 

Les champagnes d'abord, les crémants aussi

 Les fours à grands contenants sont destinés typiquement au champagne : salmanazar (9 l), balthazar (12 l) et nabuchodonosor (15 l). L’usine fabrique au total dix tailles de bouteilles différentes pour le marché champenois. Le verre en fusion en sort à 500° par écoulement gravitaire, chaque goutte correspondant à une bouteille. On le “remonte” à 550° puis on le refroidit doucement pendant une heure et demie. Les bouteilles sont formées en deux fois : d’abord la préforme, sorte de ballon de baudruche, puis la forme définitive au moyen d’un moule.

Si le champagne constitue l’activité principale de l’usine - Verallia, étant leader sur ce marché, celle-ci produit aussi des bouteilles pour d’autres vins effervescents (crémants d’Alsace ou de Bourgogne), pour des vins pétillants et mousseux comme la blanquette de Limoux, et même pour du cidre. Son catalogue compte 250 références.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les bouteilles sont composées à plus de 90 % de verre recyclé. Le calcin provient de l’usine sœur de Rozet-Saint-Albin dans l’Aisne, où les installations ont été modernisées en même temps que celles de l'usine marnaise qui s’appuie sur deux autres sites appartenant au groupe pour faire réaliser le décor de ses flacons. 

Bernard ARNAULD, Mécène fondateur du nouveau musée champenois à Epernay, (cocorico mais encore lui ???) le 11 juin 2021 Verallia, producteur de verre d’emballages français leader sur le segment des vins effervescents et notamment du champagne, est fier d’avoir contribué à la rénovation d’une salle du nouveau musée d’Epernay, à travers une opération de mécénat. Le musée, dédié au vin de Champagne, a été inauguré le 28 mai dernier.


Dans ce nouveau musée, une salle entièrement consacrée aux bouteilles du vin de Champagne a été restaurée grâce au mécénat de Verallia.Initiés il y a 3 ans, les travaux de réhabilitation du Château Perrier ont pris fin début 2021. Cette demeure remarquable réouvre ses portes à Epernay et abrite désormais le musée dédié au vin de Champagne et d'Archéologie régionale.
Dans la salle restaurée grâce au concours de Verallia, une table pédagogique accueille douze formats de bouteilles à toucher, un moule de fabrication d’un Nabuchodonosor (bouteille de 15L) ainsi qu’une vidéo présentant la fabrication de ces grands contenants à l’usine Verallia de Oiry, au cœur du vignoble champenois. L’exposition de différentes bouteilles anciennes permet d’expliquer l’importance de la bouteille en verre dans l’élaboration du champagne, ainsi que l’évolution de la forme et du poids de la bouteille champenoise.

 

Évolution de la bouteille de Champagne depuis 1780

À l’été 2010, le repêchage de 168 bouteilles de champagne enfouies dans une épave gisant au large des îles Åland, en mer Baltique, a eu un retentissement mondial. Présentées d’abord comme contemporaines des années 1780, puis datées avec précision du tournant des années 1830-1840, ces bouteilles furent produites, probablement à destination du marché russe, par les maisons Juglar – aujourd’hui disparue –, Veuve Clicquot-Werlé et Heidsieck & Co. Après ouverture et dégustation par des œnologues, 70 d’entre elles ont été déclarées en état d’être consommées, puis rebouchées à neuf dans la perspective d’une vente aux enchères. À la faveur de cet événement, on s’est émerveillé devant la qualité de ces vins, mais on a prêté beaucoup moins d’attention au contenant, sans doute parce que tout le monde, aujourd’hui, est habitué à voir les vins voyager en bouteilles de verre à travers l’Europe et le monde. Pourtant, cette réalité matérielle est le résultat d’une remarquable évolution historique, qui n’était pas encore arrivée à son terme à l’époque où ces champagnes furent commercialisés.

 

De fait, la bouteille est restée longtemps cantonnée à un rôle marginal dans le monde des échanges. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, à peu près partout en Europe, la quasi-totalité des boissons – bières, cidres, vins et spiritueux – comme des autres liquides comestibles – huiles et vinaigres de table – sont vendus en gros et transportés au loin dans des tonneaux de bois de toute forme et de toute contenance. Le négoce ignore donc la bouteille, ou l’utilise tout au plus pour l’envoi d’échantillons, qui permettent aux acheteurs de goûter les produits sans avoir à se déplacer. Pour le reste, l’usage de la bouteille se concentre en bout de chaîne : elle est le récipient de la vente au détail que le marchand ou l’aubergiste remplit au tonneau à la demande du client, et encore n’est-elle pas le plus répandu, car sa capacité paraît souvent mal garantie aux yeux du public et des autorités ; elle est un objet de la vie domestique que les particuliers emploient à table ou à la cuisine, sans avoir toutefois la distinction de la carafe ou d’autres récipients ouvragés.

 

Ce n’est qu’au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles qu’un changement de grande ampleur s’amorce, du moins dans le commerce des vins. En France en particulier, les progrès accomplis dans la vinification font que certains bourgognes, bordeaux ou champagnes rouges vieillissent de mieux en mieux, notamment lorsqu’ils sont conservés en bouteilles, fermées de préférence par un bouchon de liège, éventuellement recouvert d’un capuchon de cire. En outre, les champagnes blancs mousseux, qui connaissent un vif succès dès leur apparition, imposent peu ou prou un conditionnement en bouteille. Or, cette émergence des vins de qualité profite des progrès de la verrerie : alors que la plupart des bouteilles du XVIIe siècle étaient presque aussi fines que des verres à boire, au point de devoir être clissées, c’est-à-dire doublées d’une enveloppe d’osier pour les protéger du moindre choc, celles du XVIIIe siècle gagnent en épaisseur et en solidité. Cependant, cette amélioration est progressive et la production reste longtemps inégale, ce qui est surtout fâcheux pour les champagnes mousseux : les années où le vin est spécialement effervescent, jusqu’à un tiers des bouteilles, voire davantage, peuvent éclater de manière spontanée. Mais, outre que la casse recule au fil du siècle avec l’élévation de la qualité du verre, jamais elle ne dissuade les acheteurs.

 

Il est vrai que les vins de qualité conditionnés en bouteilles sont aussitôt adoptés par les élites européennes, qui en font un objet de distinction sociale dès les premières décennies du XVIIIe siècle. On sait que la demande de la haute société britannique joue un rôle moteur dans l’exportation des grands crus de Bordeaux sous cette forme, même si, longtemps, l’embouteillage n’est pas l’affaire des châteaux de production, mais des négociants en vin. On peut aussi rappeler que deux des plus célèbres tableaux contemporains où l’on voit des bouteilles de vin à table.

 

Le déjeuner de jambon de Lancret et Le déjeuner d’huîtres de Troy, représentent l’un et l’autre des agapes aristocratiques.

 

Du reste, ces tableaux sont des commandes de Louis XV en personne, pour l’aménagement de ses petits appartements à Versailles en 1735. Par un hasard, qui, au fond, n’en est pas tout à fait un, cette année est précisément celle où la monarchie s’efforce de réglementer la bouteille : une déclaration fixe pour tout le royaume, et donc aussi pour l’exportation, la contenance à 1 pinte (0,93 litre) et le poids de verre à 25 onces (0,98 kilogramme). Quoique cette tentative d’uniformisation se heurte à des obstacles et laisse subsister une grande variété de formes dans les bouteilles, elle témoigne d’une volonté de garantir la capacité et la solidité de ce récipient, au bénéfice du consommateur et du commerce.

 

Pour autant, la suprématie de la bouteille est encore loin d’être assurée à la fin du XVIIIe siècle : son coût et son poids l’empêchent évidemment de conquérir le marché des liquides ordinaires, mais ils l’empêchent même de régner sans partage dans le domaine des boissons de qualité. Ainsi, dans le traité de commerce franco-russe de 1787, dans lequel sont notamment fixés les droits de douane appliqués aux champagnes et aux bourgognes entrant en Russie, une claire distinction est maintenue entre ceux qui arrivent en barriques et ceux qui arrivent en bouteilles, alors que la clientèle de ces vins est indéniablement aristocratique. Plus éloquent encore, le basculement du commerce des cognacs, des tonneaux vers les bouteilles, n’a pas lieu avant les premières décennies du XIXe siècle, alors que cette boisson a connu un prodigieux essor qualitatif et commercial au cours du XVIIIe siècle.

 

Quant à ces bouteilles de champagne sorties de la Baltique, apparemment si familières, elles ne sont pas tout à fait les nôtres. Outre que leur bouchon était encore de ceux qui se maintenaient avec des ficelles et non des muselets de métal, elles ne portaient pas d’étiquette d’origine, ce qui était la règle à cette époque : l’identification de leur maison de production a d’ailleurs exclusivement reposé sur les marques à feu imprimées sous les bouchons. Il fallut encore des décennies pour que la bouteille devienne, techniquement et commercialement, le récipient usuel des comestibles liquides. C’est dire si, malgré sa grande ancienneté et son apparente banalité, la bouteille de verre est le produit d’une longue aventure européenne, dont l’élan décisif a été donné au XVIIIe siècle.

 

 

LE PAT PAPOTIN MONDAIN
pour les curieux

J.O. Partenariat estimé à 150 millions d’euros

Médaille d’or du marketing pour le leader mondial du luxe LVMH, un des sept « partenaires premium » de Paris 2024. Le groupe de Bernard Arnault est partout pendant ces Jeux. Ses marques ont sauté aux yeux lors de la cérémonie d’ouverture (immersion chez Vuitton, tenues Dior pour Céline Dion, Lady Gaga et Aya Nakamura, uniformes Berluti pour les athlètes français…). Le défilé de la galaxie LVMH se poursuit depuis : médailles dessinées par le joaillier Chaumet, apportées sur un plateau Vuitton, stars sponsorisées par le groupe (Antoine Dupont, Léon Marchand…).

Cela fait déjà beaucoup, mais ce n’est pas tout : les bulles servies aux vainqueurs, aux VIP et aux officiels, sont siglées Moët & Chandon Brut Impérial, le champagne officiel des Jeux de Paris. Pour être aussi omniprésent, LVMH a signé un gros chèque : le coût estimé de son partenariat avec Paris 2024 est estimé à 150 millions d’euros. Médaille d’or du marketing pour le leader mondial du luxe LVMH, un des sept « partenaires premium » de Paris 2024. Le groupe de Bernard Arnault est partout pendant ces Jeux. Ses marques ont sauté aux yeux lors de la cérémonie d’ouverture (immersion chez Vuitton, tenues Dior pour Céline Dion, Lady Gaga et Aya Nakamura, uniformes Berluti pour les athlètes français…). Le défilé de la galaxie LVMH se poursuit depuis : médailles dessinées par le joaillier Chaumet, apportées sur un plateau Vuitton, stars sponsorisées par le groupe (Antoine Dupont, Léon Marchand…).

 

 

La majorité de la fortune du Français provient d'une participation de 48% dans LVMH. Mais une grande partie de ces actions ne sont pas détenues directement par la famille Arnault mais par Christian Dior qui est à la fois une marque du groupe LVMH mais aussi la holding qui contrôle l'empire. C’est cette dernière entité qui possède l'essentiel des parts du géant mondial du luxe (41%). La famille Arnault, par l'intermédiaire de sa société d'investissement Financière Agache, possède l'essentiel du capital de la holding Christian Dior, soit 97,5% exactement. Mais une grande partie de ces actions ne sont pas détenues directement par la famille Arnault mais par Christian Dior qui est à la fois une marque du groupe LVMH mais aussi la holding qui contrôle l'empire.3 avr. 2024

Lire aussi Petite indiscrétion. Le petit village d’Hautvillers s’apprête à connaître un grand chambardement, cet été. Selon une indiscrétion qui circule depuis plusieurs semaines, Antoine Arnault, fils de Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, devrait célébrer son mariage avec la mannequin russe Natalia Vodianova au sein de l’abbaye d’Hautvillers. L’ancienne abbaye bénédictine, connue pour avoir accueilli, au XVIIe siècle, le moine Dom Pérignon, à qui la légende attribue l’invention de la méthode champenoise, est propriété de la maison Moët & Chandon et donc du groupe capitalisé à plus de 200 milliards d’euros. Il y a fort à parier que le breuvage servi à l’issue de cette cérémonie sortira d’une des nombreuses maisons qui appartient à LVMH (Dom Pérignon, Moët & Chandon, Veuve Clicquot Ponsardin, Krug…). En effet, plus d’une bouteille sur cinq vendue dans le monde est une des marques du groupe de Bernard Arnault, que le magazine « Forbes » a récemment classé comme propriétaire de la plus grande fortune du monde à qui appartient l’Abbaye d’Hautvillers !

 

 

EN SAVOIR +++
https://www.tracesecritesnews.fr/actualite/verallia-investit-20-millions-d-euros-dans-un-nouveau-four-dans-la-marne-95186
Comment les verriers veulent baisser de 88 % leurs émissions de CO₂ d'ici 2050https://ehne.fr/fr/encyclopedie/th%C3%A9matiques/civilisation-mat%C3%A9rielle/modernit%C3%A9s-mat%C3%A9rielles/la-seconde-naissance-de-la-bouteille-xviiie%C2%A0si%C3%A8cle Publié: 4 août 2024 à 13h32

Fin des informations champenoises. Merci d’avoir lu...vous pouvez lors de votre prochaine visite discuter des divers sujets avec moi.
Je vous souhaite un bel automne.

Patricia

06.83.00.10.44.