- Détails
Association La Champagne à Vos Pieds - Botanic'
Président : Charles MILLET
Lien de la page Facebook La Champagne à Vos Pieds -Botanic'
Passionné depuis toujours d’entomologie et de botanique en champagne,diplômé guide nature et botaniste Charles et jeune talent du tourisme vous invite à le suivre à pieds le long de la rivière Marne en Champagne, dans les lisières et dans les vignes de Cumières pour vous faire découvrir les plantes locales qui peuplent les sentiers et routes de vignes.
Blotti entre la Rivière Marne et les coteaux de Hautvillers, le joli village de Cumières très côté du tourisme promet de belles promenades.
Charles MILLET botaniste de formation et jeune talent du tourisme vous apprendra à reconnaître et collecter sur le terrain les plantes locales autorisées à la cueillette en vous aidant à utiliser des clefs de détermination.
Lorsque Charles MILLET emmène dans le long de la Rivière Marne et dans les coteaux plantés de vignes des petits groupes il lui arrive souvent de croiser des lièvres qui déguerpissent à toute allure.
Mais Charles fait surtout découvrir aux visiteurs les plantes surprenantes que l’on peut trouver dans les rangs de vignes. Il n’est pas rare tournoyer et de nombreux oiseaux qui se plaisent dans cet environnement verdoyant et parfois de tomber sur un nid avec des œufs ou des petits.
Une autre de ses satisfactions est de voir que la Marne avec le plan de la protection de l’eau du Bassin Seine Normandie a retrouvé sa belle couleur et s’est régénérée. Dans la rivière on voit de nombreux poissons et le long de la rive les pécheurs viennent jeter leur ligne.
Sentiers et thèmes différents selon les saisons
Adresse de Rendez vous Champagne Gabriel BOUTET & Charles MILLET
40, rue Paul-Louis Lucas 51480 CUMIERES
DEPART LUNDI VENDREDI SAMEDI 10H30 & 15H30 sur réservation
07.86.51.55.96. ou 06.83.00.10.44
Découvrez des plantes bio-indicatrices du sol, des plantes médicinales, culinaires
que hier encore on pourchassaient pour les anéantir du paysage avec un jeune talent du tourisme !
Charles jeune talent du tourisme vous apprendra la taxonomie (classification), l’identification, la collecte des plantes autorisées pour la confection d’un herbier. Il vous apprendra comment utiliser des clefs de détermination ainsi que les livres spécifiques appelés «Flore »
De Avril à Octobre par petits groupes à partir de 2 personnes et jusqu’à 6 personnes, vous serez accueillis au domaine à Cumières par ce fils de vigneron. Il définira avec vous le circuit le plus adapté.
Botaniste en Herbe
Atelier botanique jeunesse de 2 à 5 personnes (à partir de 10 ans)
Aucune connaissance requise en botanique de base
Découvrir sur le terrain et reconnaitre en atelier sur planches botaniques les plantes de la région et les classifier.
Apprendre à les nommer et décrire les différents organes et parties des plantes.
Reconnaitre et collecter sur le terrain les plantes locales autorisées à la cueillette.
45 min à partir de 15 €
Curieux par nature !
Visite guidée Botanique de 2 à 6 (Adultes uniquement)
Connaissances requises en botanique de base
Savoir utiliser des clefs de détermination.
Promenade d’observation de plantes locales.
Échange et discussion botanique avec l’appui d’outils (Flore)
Retour suivi d’une coupe de Champagne offerte pour les adultes
1h20 demandez nous les tarifs
En option : Apprendre à herboriser une des plantes collectées pour en faire un herbier.
Atelier d’été avec dégustation
de Champagne et plantes culinaires de 4 à 8 personnes
(Adultes uniquement)
Pas de connaissance requise en botanique de base
Apprendre à reconnaÎtre et à nommer les senteurs en échantillons de 3 à 6 plantes aromatiques ou culinaires.
Échange et discussion botanique avec l’appui d’outils (Flore)
Déguster 2 à 3 Champagnes et retrouver en se servant de fiches mises à disposition les arômes
1h20 demandez nous les tarifs
Par temps de pluie ou en hiver conférence diaporama des plantes
et de leur particularité de 4 à 10 personnes en cave aménagée et chauffée
par Charles MILLET jeune talent du tourisme 2022
(Adultes uniquement)
Pas de connaissance requise en botanique de base
1 flûte de Champagne offerte
45mn à 1 heure selon intérêt prix nous consulter
Réservation la veille
C'est une liane folle
qui sur les piquets caracole
enracinée dans la craie
pour aller vers les chais
grillée par les gelées
les feuilles au soleil boursouflées
ses grappes mangées par un ver
c'est tout un univers
elle joue sa vie au petit matin
pour porter vers demain
en offrande ses raisins
Photos strictement personnelles
Selon la convention sur la diversité biologique, les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont l’une des causes majeures d’atteintes à la biodiversité au niveau international, avec la disparition et ou la fragmentation des habitats, la surexploitation des espèces et des ressources, la pollution et le "réchauffement climatique". Je préfère parler de perturbation climatique ou dérèglemnt climatique par conviction personnelle et je pourrais m'en expliquer si vous me posez la question.
Il peut s’agir de végétaux ou d’animaux (oiseaux, arthropodes, crustacés ou encore mammifères). Parmi les EEE présentes en métropole et dans notre région, on peut citer le ragondin, le frelon asiatique, la coccinelle asiatique, l’écrevisse américaine ou encore la jussie. Certaines espèces causent des dommages importants aux écosystèmes et peuvent avoir des impacts économiques et sanitaires importants.
Une plantes exotique envahissante invasive présente dans le vignoble champenois est la renouée asiatique. Il y a plusieurs espèces qui colonisent les sentiers à proximité des vignes
Allez vous promenez avec nous au cœur du vignoble de Cumières dans la Marne.
PlanteS indicatrices du sol
La présence de plusieurs de ces plantes dans un jardin ou un terrain peut vous renseigner sur le nature du sol.
SOL RICHE EN MATIERES ORGANIQUES OU EN AZOTE
Séneçon des jardins
Pâturin annuel
Mouron des oiseaux
Véronique Mercuriale annuelle
Petite ortie
Amarante
Pourpier
S0L ACIDE
Petite oseille
Ravenelle
Chrysanthème des moissons
Digitale pourpre
Ajonc
Bruyère centrée
Châtaignier
Fougère aigle
Genêt à balai
S0L CALCAIRE
Ellébore fétide
sauge des près
Cerisier Mahaleb
Viorne flexible
SOL ARGIOLO CALAIRE
Sureau yèble
Chicorée sauvage
Orme champêtre
SOL FRAIS
consoude officinale
Renoncule rampante
Houblon
Reine des près
Cardamine des près
SOUS SOL COMPACT
Liseron
Chardon
Autrefois, les loges de vignes servaient d'abris ou d'entrepôt pour le matériel des vignerons.
Des étudiants en architecture ont trouvé un nouvel usage.
Des loges en bois massif à l'architecture très aérée.
C'est ce qu'ont inventé des étudiants en architecture.
Cette fois, les loges ne sont plus seulement destinées aux vignerons,
mais aussi aux vendangeurs et aux marcheurs pour qu'ils puissent se reposer
- Détails
S'attacher à comprendre et respecter le plus possible les lois de la nature dans la pratique agricole c'est un travail souvent intellectuel suivit de pratiques très règlementées.
Jadis l'agriculture pronée par Rudolf STEINER, père de la biodynamie, etait novatrice par le respect de la terre , mais surtout cette démarche rendait l'homme indépendant des firmes. Aujourd'hui même en agriculture écologique et biologique nous sommes contraints d'acheter les produits aux firmes qui ne peuvent plus écouler leurs produits chimiques... C'est une abérration qui nous est imposée parce que nous devons administrativement remplir une fiche pour chaque bidon de liquide que nous transportons !
Pour ceux qui voudraient lire les traités d'agriculture de Rudolf STEINER je vous copie le lien Le cours aux agriculteurs de Rudolf Steiner à Koberwitz en 1924 (biodynamie-recherche.org)
2023 ANNEE en 7 Saturne fin de cycle de construction d’un système. 2018/2023...le bruit des bottes ou l’âge de raison: À travers des événements et ambiances, ces quatre années, de 2019 à 2023, dévoilent les manières dont nos sociétés, et nous-mêmes, abordons les révolutions symbolisées par l’entrée de Pluton en 2023. Le passage du Capricorne au Verseau évoque une puissante rupture en terme de mentalité, d’état d’esprit, de représentations, de système économique, social et politique. Ne doutons pas que cela puisse être aussi surprenant et révolutionnaire qu’à la fin du 18ème siècle, avec malheureusement les violences et insécurités qui peuvent accompagner ces grandes crises civilisationnelles Nous abordons une période de transitions structurelles Nous voici en 2023 ! 2+0+2+3 = 7 en numérologie. 4 : le chiffre de l’incarnation, 3 le chiffre de l’esprit. Un travail particulier à mener pour joindre les deux états de conscience, comme si nous avions un pied dans chaque monde et que notre marche, et notre démarche, tissait les mondes. 7, un chiffre intéressant alors que Pluton s’apprête au mois de Mars 2023 à entrer dans le signe du Verseau, signe du monde angélique et des ondes. Notre manière de communiquer pourrait se transformer en cette année 2023, et peut-être notre manière d’agir consciemment dans et entre les mondes. Pour les personnes attirées par la spiritualité, il est clair que cette entrée de Pluton en Verseau pourrait présider à de nouvelles étapes dans l’éveil et la Pleine Conscience Tableau prévisionnel du temps de l’année |
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3-4 jours avant la NL le temps change |
C’est une année de 13 lunes ! Le printemps est plutôt beau dans l’ensemble même s’il y a des passages de pluie, ce qui est normal. Statistiquement parlant sur 100 ans, il y a plus d’années sèches que humides dans nos régions. Janvier commence par de la pluie puis du givre et de la neige. Au mois de mai, une situation douce et plus stable va s’imposer. Puis viennent les grosses chaleurs. A partir de mi juillet, le temps sera un peu plus humide et les nuits plus fraiches. Août chaud et sec. A l’automne, les journées tristes alternent avec des périodes agréables. Octobre, premières gelées. Novembre, plutôt ensoleillé. Un froid intense s’installe pour la période hivernale. |
Notes personnelles |
JANVIER PL 6 janvier Gémeaux Air NL 21 capricorne Terre |
Début très humide et pas trop froid. Après la NL, le froid revient presque jusqu’à la fin du mois. |
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FEVRIER PL 5 Cancer Eau NL 20 Balance Air |
Début du mois froid humide. Puis après le 10 plutôt froid sec avec gelées. Juste avant la nouvelle lune un vent froid apporte neige ? ou pluie verglaçante. |
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MARS PL 7 Lion Feu NL 21 Verseau Air Équinoxe |
Début de mois sec avec vent fort à très fort et pluie en rafales. Autour du 7, grêle et pluie. Autour du 21 de beaux passages ensoleillés. |
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Sous nos latitudes en Europe, en avril et mai, les changements météorologiques sont importants et cela vient des courants de l'Atlantique Nord qui dérivent du Gulf Stream et de l’Anticyclone des Açores qui jouent un grand rôle. C’est un courant côtier saisonnier chaud au large du Pérou et de l'Équateur qui met fin à la saison de pêche. Si le ciel est dégagé sous l'influence de l'anticyclone, il se produit la nuit une baisse des températures, si le vent est faible et lorsque le ciel est dégagé. El Niño Ce phénomène est appelé El Niño «petit garçon» de l’espagnol. Ce courant démarre vers Noël en Amérique du Sud et chasse les eaux chaudes superficielles résiduelles du rivage en provoquant un vide qui est comblé par une remontée d’eaux froides des profondeurs. Ces fronts froids apportent alors au printemps de l'air froid du nord en déplaçant les zones de précipitations vers l'est. Il arrive parfois qu’El Niño laisse la place à La Niña « la petite fille » un phénomène climatique qui est globalement le contraire du phénomène El Niño. (au XXème siècle El Niño 25 & La Niña 17 fois) https://www.champagne-gabriel-boutet.fr/fr/liens-utils/le-travail-du-sol.html |
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AVRIL Rameaux 2 avril Pâques 9.04 PL 19.04 Vierge Éclipse de Soleil la nuit du 18 au 20 Début de Lune Rousse Samedi 20 avril 2023 fin Vendredi 19 mai |
Frais et sec malgré les premiers orages, possibilité d’orages de grêle Attention petites gelées autour de la Pleine Lune Après le 20 plutôt pluvieux avec du vent fort jusqu’au 27. Vérifier celui des rameaux qui donnera le vent de l’année. Ce qualificatif de "rousse" ne désignerait donc pas la couleur mais plutôt les dégâts que la lune causerait à cette période. Les plantes et donc la vigne ou plus exactement les bourgeons, seraient ainsi "roussis" par la lune mais en fait ils sont brûlés par le gel qui a fait coaguler la sève lorsque le soleil sort le midi... En effet, le ciel se dégage souvent la nuit à cette période et provoque ainsi une chute des températures fatidique aux jeunes bourgeons. Les températures les plus basses sont généralement ressenties au lever du jour et peuvent ainsi descendre jusqu'à moins 7 ou moins 8 degrés... C'est largement suffisant pour détruire les bourgeons qui gèlent généralement autour de moins 2 degrés. |
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MAI PL 5 balance Air NL 19 Bélier en Feu |
Ce mois -ci, après le 5, la lune est descendante dans le ciel mais ascendante du zodiaque. C’est le moment de planter, mais il faut attendre la fin des Saints de Glace le premier saint de glace, 11 mai, " souvent tu en gardes la trace", le 12 mai, "Saint Pancrace souvent apporte la glace", le 13 mai, "Avant saint Servais point d'été, après saint Servais plus de gelée. Vignerons, paysans et jardiniers parlent souvent à cette époque de l'année, de la lune rousse La lune monte en signe de bélier signe sec et chaud, présage de beau temps. Si la lune monte vers le signe du « lion » elle finit en « mouton». Cela est le cas cette année et veut dire que si elle est orange dans son croissant montant il risque de pleuvoir durant son croissant descendant. Je pense que cette année, après le 19, viennent pluie et vent. Mais saviez-vous pourquoi la lune est orangée ? Loin de représenter un simple spectacle astronomique, cette couleur est plutôt signe d'une très mauvaise qualité de l'air. C'est parce que la lumière traverse un nuage de poussière souvent du sable du Sahara, qui cause cette couleur-là. La couleur rougeâtre est la réflexion de la lumière des rayons de soleil qui se réfléchissent sur la lune et sont dispersés et diffusés en traversant l’atmosphère terrestre. |
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Juin PL 4 Scorpion Eau NL 18 Juin Gémeaux Air |
Beau temps après le 5 cependant nuits fraiches A partir du 18 très beau mais avec du vent qui dessèche. |
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Juillet NL 17 Gémeaux Air |
La lune décroit en montant vers des signes chauds et descend sur une série de signes secs. |
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AOUT PL 1er Capricorne Terre NL Lion 16.8. Feu |
La lune descend dans la pluie avec des orages localisés jusqu’au 13 aout puis le calme revient juste à temps pour regarder les étoiles filantes quand nous traverserons les Perséides entre le 17 juillet et le 24 Août. Le 13 Aout, maximum d’étoiles entre 4heures du matin et 23heures du soir en phase de lune décroissante. |
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Septembre NL 15 Vierge Terre PL 29 Poissons Eau |
Temps clair durant sec et bien ensoleillé durant les vendanges avec risques d’orages et pluies en fin de mois ce qui sera bienvenue. |
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Octobre NL 14 Vierge Terre Pl 28 Bélier Feu |
Le mois commence avec la pluie. Puis venteux et plus ou moins sec autour de la nouvelle Lune. La fin du mois nous aurons un beau soleil et du froid parfois mordant. |
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Novembre NL 13 Balance Air PL 27 Taureau Terre |
Mitigé entre pluie et embellies jusqu’autour de la nouvelle Lune du 13. Après nous aurons un froid sec avec de la neige. |
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Décembre NL12 Scorpion eau PL27 Gémeaux Air |
Ce mois le froid s’installe avec des nuages hauts. En fin de mois il fera très froid avec des gelées et le froid s’intensifiera à très froid avec des gelées plus ou fortes. |
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La météo selon les oignons : La croyance populaire des paysans considère comme des indices naturels la peau des oignons, ou en tout cas l’épaisseur de leur peau, la chute tardive des feuilles, la facilité ou non à peler l’ail, ou encore de l’abondance des noix ou noisettes, pour établir les précieux pronostics météo saisonnier, et en particulier, pour prédire quel genre d’hiver va nous accompagner entre décembre et avril. et si les oignons ont la peau épaisse avec de nombreuses couches, au contraire, l’hiver qui suit leur récolte sera long et rigoureux. On constate en général que si l’automne est humide et l’hiver froid l’oignon a de grosses peaux et de nombreuses couches... ce phénomène s’explique du fait que l’oignon a eu beaucoup d’eau qui ainsi a fait gonfler ses cellules. Il en est de même pour les cernes des arbres |
Je regarde le ciel, les étoiles et la rosée
« Ô Homme,
Tu as mis le fer à ton service pour les choses terrestres,
Tu le conformes à tes besoins,
Tu le manifestes selon sa valeur matérielle
Dans nombre de tes œuvres.
Or, il ne te sera toutefois salutaire
Que lorsque se manifestera à toi
La haute puissance de son esprit. »
Rudolf Steiner
L’année viticole se profile et je vous propose quelques métamorphoses de notre façon de travailler. Pour comprendre cet exposé rien ne nécessit de connaissances astrologiques.
Demandez vous simplement quelles compétences nous pourrions développer en regardant le ciel, les étoiles et la rosée.
La maitrise de l’énergie et le soin que nous devons porter à notre terre nous poussent à développer d’autres compétences pour changer notre façon de vivre et de travailler.
Regardez attentivement la Lune, elle est belle et jamais la même, elle vogue à travers la voute céleste en agissant partout où il y a croissance gonflante, (le bourgeon de la vigne, le brin vert appelé pampre puis sarment puis
rameau, le grain de raisin).
C’est la lune qui permet dans un même organisme la multiplication des cellules, la reproduction. Mais si, seules les forces de la Lune étaient à l'œuvre, le monde serait uniforme et sans structure. Jupiter par exemple est
multiplicateur que ce soit en quantité ou de maladies et vénus prodigue la qualité. Saturne apporte la structuration et permet l’aspect qualitatif. Dans le système décrit, on regarde toujours le ciel vu de la terre, on appelle cela,
la vision géocentrique.
Il y a des cycles dans la vigne, cycles en vert, cycles en air et cycle en eau.
Lorsque la Lune se trouve devant une constellation qui est traditionnellement reliée à l’élément terre, que ce soit
le Taureau, la Vierge ou le Capricorne, la partie racine du plant de vigne est favorisée.
Lorsqu’elle se trouve devant une Constellation reliée à l’élément eau,
ce sont les feuilles qui se développeront le mieux, les fruits pour les constellations
de chaleur et la fleur pour les constellations d’air/lumière.
Si on veut se servir des astres pour prévoir le temps ou intervenir dans les vignes, il faut retenir en priorité les aspects majeurs et en premier le Soleil et ensuite la Lune. Si deux aspects se contredisent, c’est le plus puissant
qui l’emportera.
Quelques pistes pour réfléchir.
Soleil :traditionnellement chaud et sec, suivant la rencontre qu’il fera. Soleil/Jupiter donnera un temps chaud contre un Soleil/Saturne apportera un air plus frais
Lune :nature froide et humide n’exerçant qu’une influence en contact avec une autre planète. Un trigone de la Lune/mars produira un temps chaud, un trigone Lune/Vénus un temps froid et humide
Mercure :planète froide et sèche, favorise les vents et des temps dits capricieux…
Vénus :planète froide et humide, elle annonce une phase d’ondées et de temps doux
Mars :montée rapide des températures, temps chaud et sec
Jupiter :planète chaude et humide qui fait monter le thermomètre
Saturne :climat froid et sec
Uranus :Temps instable, qui peut aller du chaud ou froid assez rapidement
Neptune :Douceur et humidité
Pluton :associé parfois aux violents orages et aux ouragans …
Les vents ne sont pas à négliger
- Le vent d’est : le feu => Chaud et sec
- Le vent d’ouest : l’eau => froid et humide
- Le vent du sud : la terre => chaud et humide
- Le vent du nord : l'air => Froid et sec
L’astrologie pratique dans le chapitre 23 : l’astrologie Météorologique Nicholas Campion
C’est en cours de sociologie et d’ethnologie avec monsieur Erny à Strasbourg dans les années 1980 que j’ai appris cela grâce à sa grande connaissance des Dogons et des Maoris et à mes lectures, en particulier celles de
Marcel Griaule et de Rudolf Steiner.
La pleine Lune offre l’éclairage maximum, propice à la manifestation des expériences extérieures. C’est le moment où l’on peut voir « ce que cela donne » que ce soit le grapillon de l’année qui "dit" la récolte prochaine, lebourgeon de l’année qui dès la chute des feuilles en novembre se montre ou que ce soit le bourgeon au printemps, la fleur en mai , "la montre" qui est la grappe en formation dès Juin ; il est intéressant de s’y pencher aumoment de la pleine lune.
La lune descendante est toujours un moment d’intégration, de compréhension, de croissance intérieure vers la terre ou peut être même vers nous même ! C’est un temps de récolte, puis vient un nouveau cycle.
La dernière lune descendante du cycle en vert de la vigne se situe en août, cette lune signale l’aoûtement qui transforme les brins nouveaux en brins brunâtres dit « aoûtés », ce sont ces brins qui seront supprimés en grande partie durant la taille et les plus robustes constituerons la future charpente sur laquelle pousserons les nouveaux brins pour la récolte future.
Dans ce rythme, on distingue deux phases essentielles : pendant 15 jours la Lune est croissante (on parle de « Lune jeune » ou encore de « Lune tendre »), puis les 15 jours suivant la Lune est décroissante (on parle de « Lune vieille »).Ce rythme concerne en priorité les plantes riches en eau telles que dans le maraîchage et son action est plus marquée par temps humide. Les plantes appartiennent à l'une ou l'autre de ces catégories selon la partie de la plante utilisée : il convient alors de les semer et de les soigner préférentiellement aux dates feuille, fruit, fleur ou racine. Je vous donne un tableau succin : il vous suffit de rechercher sur Internet système Déméter pour avoir plus d’informations.
Type de plante |
Forces en mouvement |
Plantes fruits / graines |
Feu |
Plantes fleurs |
Air |
Plantes feuilles |
Eau |
Plantes racines |
Terre |
Au cours de son cycle mensuel, la Lune arrive à sa position la plus basse (au sud). À partir de là, elle devient ascendante et décrit dans le ciel un arc de cercle chaque jour plus grand et plus élevé : c'est le printemps lunaire. Durant cette période, la montée de sève est plus forte, les forces de croissance plus grandes dans les parties aériennes, il y a plus de vitalité. C’est une période favorable pour les semis, la pulvérisation, la récolte des légumes-feuille et des fruits (le matin), la récolte des parties aériennes des plantes.
Une fois parvenue au point le plus élevé de sa trajectoire mensuelle (nord), la Lune devient descendante : on parle d'automne lunaire. L'activité est plus intense en dessous de la surface du sol. C’est la période favorable pour la taille des arbres et des haies, la réalisation et l'apport de compost, l'application de fumure. C’est aussi la période de plantation, repiquage, rempotage et la récolte des légumes-racines. Une situation d'apogée apporte une intensification des forces solaires et favorise l'élément Air / Lumière : il faut alors éviter la pulvérisation.
En respectant ce minimum d’attention à la terre nature, nous pouvons éviter beaucoup d’erreurs et produire plus sainement. Rudolph Steiner propose dans ses conférences une interprétation de l'action de la Lune à ces moments précis au travers de l'influence sur la vigueur des plantes mais aussi des parasites.
Le rythme des nœuds lunaires est également important. Les nœuds (ou axe du dragon) correspondent au point de l'orbite de la Lune lorsqu'elle traverse l'écliptique de la Terre. La Lune coupe deux fois par mois l’elliptique, soit une fois en montant (nœud ascendant) et une fois en descendant (nœud descendant). Ces moments peuvent avoir une influence négative sur le monde vivant. Je ne rentre pas dans les détails, mais parfois il est déconseillé d'entreprendre des travaux surtout ceux touchant le sol, les plantes, la récolte ou la transformation des produits agricoles durant les quelques heures qui encadrent les nœuds.
Mercure et Vénus provoquent des nœuds défavorables de 24 à 36 heures avant et 12 heures après. Les effets des nœuds sur Jupiter et Saturne peuvent durer jusqu'à trois jours.
Si vous êtes intéressés par mon travail vous pouvez me contacter par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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- Détails
Nous avons planté 75 mètres de haieS en plants de charmille en aménagement végétal pour la biodiversité le long d’un ruisseau en contre bas de notre vigne dénommée la GUINGUETTE. De l’autre coté du ruisseau nous avons planté il y a des arbres depuis des années.
Les haies de charmilles sont d’excellentes maisons à insectes auxiliaires. Ces derniers régulent très bien les ravageurs comme les pucerons ou les acariens. Elles apportent une biodiversité dans nos vignes et participent à l’équilibre naturel permettant au visiteurs d’apprécier la richesse que lui offre la nature.
Comment reconnaitre le charme (Carpinus bétulus)
Ses feuilles sont caduques, alternes et assez petites (3 à 10 cm), le bord du limbe est denté. Elles ont la particularité de rester accrochées à la branche tout l’hiver. On dit que le charme possède un feuillage marcescent. Les fleurs mâles et femelles se trouvent sur des chatons distincts (espèce monoïque), les fruits sont des akènes de 3 à 6 cm de long et sont pollinisés par le vent.
Il est possible de confondre le charme avec le hêtre. Un moyen mnémotechnique permet de les reconnaître : « Le charme d’Adam, c’est d’être à poil ». La feuille de charme a des dents tandis que le hêtre a des poils. D’ailleurs, soyez vigilant dans notre jardin lors de votre visite, un hêtre s’est glissé dans une de nos haies…
Un peu d’histoire
Le charme a connu une vocation ornementale grâce aux paysagistes du XVIIe siècle qui l’utilisaient pour créer des haies, des cloîtres de verdure, et les fameux labyrinthes de charmille
le charme ou charmille, retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse y compris dans les jardins de particuliers.
C’est un arbre élégant, idéal pour les haies régulières avec ses feuilles sèches en hiver et le vert lumineux des premières feuilles de printemps.
Le mot charmille est apparu au XVIIe siècle pour désigner une pépinière de charmes, puis le mot a évolué pour l’appellation d’une allée ou d’une haie de charmes.
Nous retrouvons le charme (Carpinus bétulus) dans nos forêts. Il appartient à la famille des Bétulacées et accompagne régulièrement les chênes. Cet arbre peut aussi être planté seul, de dimensions moyennes, avec un diamètre adulte de 4/5 mètres pour une hauteur de 25 mètres.
L’oïdium est à surveiller sur le feuillage. En cas de forte attaque, il faut pulvériser de solution naturelle à base d’huiles essentielles comme l'écorce d'oranges douces macérée dans l'huile, connue pour ces propriétés désinfectantes et fongicides.
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This part is unfortunately only in French. We apologize...
but if you come home,we are able to explain
you lots of thing in
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BOTANIQUE
ENTOMOLOGIE
NATURALISTE
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CLIQUEZ SUR CE LIEN ci-dessous pour accèder au
==> GUIDE COMPLET DES PREPARATIONS DES EXTRAITS A BASE DE VEGETAUX
Ce en quoi nous croyons
- au respect de la tradition
- au sérieux de mon savoir-faire
- en la qualité de nos produits et en leurs bienfaits pour l’homme
- en la relation de confiance que j’établis avec vous
Nous nous engageons à
- cultiver, en réponse aux attentes du consommateur, des produits dignes de confiance et les plus naturels possibles.
- à répondre de leurs origines (lieux de production) et de leur qualité (traçabilité) entre la culture, la récolte et la vente
- à employer des méthodes de production respectueuses pour la santé basées sur une agriculture équilibrée conjuguant bon sens et principes techniques
- à respecter le milieu naturel, la biodiversité, la faune et plus particulièrement l’eau, considérée comme ressource précieuse
- à nous inscrire dans une démarche de progrès visant continuellement à améliorer nos pratiques de culture durable à haute valeur environnement et de bio contrôle
Ces engagements sont garantis par le respect de nos cahiers des charges de production et de mise en marché, des contrôles stricts réguliers, suivit par un organisme indépendant.
Pour aller plus loin
Les produits de biocontrôle sont définis dans l’article L. 253-6 du Code rural et de la pêche maritime comme des agents et des produits utilisant des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures.
Ils comprennent :les macro-organismes qui sont les produits phytopharmaceutiques composés de micro-organismes, de médiateurs tels que les phéromones et les kairomones, ou de substances naturelles d’origine végétale, animale ou minérale.
Les biosolutions permettent de nourrir, stimuler et protéger les cultures pour une triple performance économique, sociale et écologique. Avec cette gamme de produit, l’objectif est de mieux respecter les milieux naturels, consolider les relations entre la terre, les agriculteurs qui la cultivent et, bien entendu, les citoyens qui s’en nourrissent.
- Les Biofertilisants permettent aux cultures de mieux absorber les nutriments en préservant les ressources du sol grâce à la rhizosphère.
- Les Biostimulants stimulent des défenses de la plante vis-à-vis des stress abiotiques et valorisent leurs potentiels.
- Le Biocontrôle, famille de produits naturels, imite la nature pour protéger les plantes contre les stress biotiques.
- Détails
LA PYRALE DU BUIS
Les attaques de buis par cette chenille ont massivement reprise en France dès les beaux jours.
« La pyrale passe, le buis trépasse ». Sylvie Briet*
Depuis son arrivée en 2009, l’aspect des jardins à la française a changé. Certains grands châteaux ont préférés arracher tous leurs plants.
Cette chenille ravageuse, venue de chine via l’Allemagne avec des buis ornementaux importés, a envahi 32 pays d’Europe en dix ans.
50 Départements sont touchés en France où elle a défoliée 90% des buis.
De décembre à février, elle se met en pause et en mars, comme l’hiver n’a pas été assez rigoureux, elle est revenue en force.
Cette année 2020 elle menace la région Paca, l’Occitanie et le causse du Larzac. Les forêts d’Auverge-Rhone-Alpes sont elles ravagées depuis 2015.
Le ravageur n’a pas pu être contrôlé !
Les chercheurs forestiers tentent de la combattre. Ils ont tenté plusieurs approches, testé des parasites pour tuer les œufs ou détruire les larves comme les trichogrammes, ces micro guêpes qui pondent dans les œufs de la pyrale.
Des recherches sont en cours pour trouver d’autres prédateurs,
mais la seule solution pour limiter les dégâts semble être les pièges à phéromones le Bacillus thuringiensis. Une autre solution est la pose de nichoirs et nous vous conseillons de vous rapprocher de la LPO si vous avez un grand jardin ; ils vous conseilleront.
Certains oiseaux prédateurs comme les mésanges aident à lutter contre ce fléau, mais les mésanges sont en nombre insuffisant devant le cyclone dévastateur des attaques.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Une femelle pyrale pond jusqu’à 1 000 œufs au cours de sa vie. Ce sont les larves de la première génération qui se réveillant lorsque les jours rallongent, mangent les feuilles du buis. Lorsqu’elles ont tout dévoré, elles s’attaquent à l’écorce.
La pyrale du buis s'aventure dans les vignes !
Ces derniers jours, des pyrales du buis se sont aventurées dans des vignes bordées par des haies de buis. Mais pas de panique, ce ravageur ne s'attaque pas à la vigne.
Quelles sont les conséquences pour l’environnent ?
Le buis est très présent sur les coteaux secs. Il retient le sol fragilisé par les pentes.
Le buis contribue à apporter une ambiance forestière dans le paysage.
Les artisans qui utilisent le bois du buis qui est très dur et très solide sont très inquiets .
Décryptages par Patricia H Millet de l’article de* Sciences et Avenir de mai 2020 n° 879
LA PYRALE DE LA VIGNE
La Pyrale de la vigne est en réalité une Tordeuse de la famille des mites comme la pyrale du buis sauf que cette dernière n'est pas une tordeuse de feuille. Les larves des pyrales du vignoble attaquent la vigne mais les essais montrent qu'au niveau des populations habituellement rencontrées, sauf en Champagne et dans le Bordelais, que leur population n'a pas d'incidence majeure sur la récolte sauf en cas d'attaque massive. Dans le vignoble Champenois où elle est bien présente tous les ans, on utilise en préventif (de façon collective sur de grandes surfaces) la méthode de confusion sexuelle à l'aide de phéromones pour prévenir des futures pontes et par conséquent réduires les dégats potentiels de ce ravageur des larves qui attaquent les feuilles.
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Saviez vous qu'il existe plus de 200 plantes comestibles et dont certaines poussent dans nos vignes ? Nous organisons des sorties botaniques pour allez à la découverte des plantes, herbes et fleurs.
Le jardin médiéval était consacré aux nourritures du corps et à l’art de manger. Les aliments dans la société médiévale étaient classés en 4 éléments qui sont l’air, le feu, l’eau, la terre. Ces éléments sont très hiérarchisés.
Les créatures de l’air, les volatiles ceux qui s’élèvent au –dessus du sol seront la nourriture de la noblesse
Les animaux mobiles se déplaçant à la surface de la terre sont de l’élément feu et ceux des eaux comme les poissons seront pour les nobles ou les bourgeois.
Ce qui pousse sous la terre au ras du sol, les légumes et les racines, les feuilles et le légumineuses seront pour les humbles.
Jean Marie Pelt disait : « si l’aliment fondamental de toutes les classes sociales est d’abord le pain, les légumes du potager en constituent l’indispensable complément » et santé oblige, nos légumes vont gagner leur titres de noblesse et signer de leur bienfaisante présence nombre de recettes.
La nourriture procure aussi quelque chose de plus subtile qui alimente l’émotionnel, l’imaginaire.
Le vert est dédié dans l’Egypte ancienne au papyrus et au dieu Ptah (celui qui crée) dieu des artisans et des architectes. Le vert préside à la création du monde, il représente la naissance, la régénération. C’est la couleur de la vie et de l’espérance. Il s’associe également à d’autres dieux tels Mercure des gaulois ou la planète Vénus.
Les champs, les près et les pâturages ainsi que la virilité spirituelle la joie d’une âme qui sait rester verte sont aussi des symboles et signes de guérison et de renaissance.
Tout symbole possède son envers.
Le vert est aussi le symbole de la corruption, de la putréfaction, de la moisissure. C’est alors la dégradation morale des tripots et casinos !
Le symbolisme chromatique et végétal s’exprimait par la persistance de la fête celtique de Beltaine qui est le 1er mai.
Cette fête qui se perpétue dans le folklore des régions par l’arbre de mai qui est l’union du roi de Mai vêtu de branchages avec la reine de Mai couronnée de fleurs. Cela symbolise le renouveau de la nature qui affronte les force restrictives de l’hiver et en triomphant.
Au 16e siècle, Charles X donnait cette fleur à ses courtisanes. Tout le long du Moyen Age les tailleurs avaient comme tradition à cette date, d'offrir du muguet à leurs clients. Dès le 19e siècle les manifestants du 1er mai prirent le muguet fleur symbole de l'Ile de France comme emblème. Aujourdh'ui lors de la fête du 1er mai, depuis 1941 devenu fête du travail, on offre du muguet.
L’HERBE
1080 du latin erva herva. Plante verte alimentaire ou médicinale, se disant aussi la tige herbacée des céréales.
Au 11e siècle et jusqu’à nos jours, désigne toute plante à tige non ligneuse dont la partie comestible est située au-dessus du sol, par opposition à la racine.
Au 12e siècle c’est une plante qui a des vertus médicinales. A partir du 13e siècle, la nature ou l’usage de l’herbe sont précisées par un complément « herbe à teinture » herbes de la Saint-Jean » etc...
Au début du 15e siècle, l’herbe désigne les légumes.
LES PLANTES
Les plantes sont à la base de nombreux matériaux, dans toutes les disciplines techniques ou presque. Le bois, issu de nos forêts, nous permet de construire des maisons, des meubles ou encore de fabriquer du papier.
Les fleurs nous permettent de concevoir des parfums, le chanvre est utilisé dans la confection d’étoffes ou comme matériau d’isolation. Les plantes tinctoriales égayent nos tissus.
Je vous présente quelques uns des légumes, plantes du jardin potager médiéval que l’on retrouve encore aujourd’hui dans nos vignes. (Liste non exhaustive).
L’amarante
Probablement originaire des régions méditerranéennes, l’amarante est une plante herbacée annuelle proche des chénopodiacées. Considérée longtemps comme une mauvaise herbe, elle était autrefois cultivées pour ses feuilles et ses graines. Aujourd’hui elle a retrouvé le chemin sur nos tables.
La Bourrache
Plante méditerranéenne introduite en occident chrétien par l’Espagne musulmane
Au Moyen Age, elle utilisée comme simple, alimentaire et ornementale. Crues, les feuilles accompagnent les fleurs dans les salades. Cuites elles sont consommées comme les épinards. Les tiges et les feuilles sont considérées comme diurétiques.
Les leurs ont des vertus expectorantes et laxatives. En infusion la bourrache est utilisées contre le rhume et la bronchite.
La carotte sauvage
Légume spontané en Europe connu par les grecs et les romains ainsi que les celtes.
La carotte de Charlemagne n’était pas rouge mais blanche et que son goût était âcre. La carotte rafraichit la peau, elle est un bon régulateur intestinal. La carotte a longtemps été un remède populaire contre la jaunisse. De plus, elle a des vertus diurétiques et est utilisée contre les rhumatismes.
Hildegarde de Bingen disait « qu’elle n’est ni très utile, ni très dangereuse pour la santé, car elle rempli le ventre de l’homme ».
La chicorée sauvage
Domestiquée depuis 6 000 ans, la chicorée sauvage est cultivée pour ses feuilles amères et croquantes consommées en salade. Les égyptiens liaient les feuilles entre elles quinze jours avant la récolte afin de les garder bien blanches.
Au Moyen Age, on procède de la même façon. La chicorée est alors souvent appelée « Barbe de Capucin » et les feuilles liées prennent le nom d’endives.L’endive que nous consommons aujourd’hui n’est apparue qu’en 1850 en Belgique
La chicorée est utilisée contre les problèmes de foie, elle est diurétique et dépurative.
Le chénopode dit Bon Henri
Ancêtre de l’épinard, le Chénopode tire son nom du grec chen qui signifie oie et podium pied en raison de la forme de ses feuilles. Le nom de Bon Henri a plusieurs sources dont celle qui consiste à la rattacher au Roi Henri IV qui aurait crée des jardins dans le but d’aider son peuple.
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Le fait de nous mettre en ordre de marche pour combattre le coronavirus ne nous empêche pas de nous interroger sur ses origines. Sur le marché de Wuhan, on a compté plus de 110 espèces d'une faune déracinée. Lézards desséchés, serpents dépecés, tortues agonisantes, pangolins mourants, civettes, chauves souris ou même koalas figuraient dans cette pathétique ménagerie qui a conduit à la pandémie que nous subissons. J'ai connu ces cimetières promettant des vertus aphrodisiaques ou thérapeutiques à Taïwan, au Bénin, au Cameroun, en Amérique latine et, bien sûr, en Chine. Il faut en finir immédiatement avec cette odieuse exploitation du vivant. Cette mesure doit s'inscrire comme une priorité au niveau mondial.
Voici ce qu'écrit Allain Bougrain Dubourg Président de la LPO dans son courrier du mois de mars 2020
"Le fait de nous mettre en ordre de marche pour combattre le coronavirus ne nous empêche pas de nous interroger sur ses origines.
Sur le marché de Wuhan, on a compté plus de 110 espèces d'une faune déracinée.
Lézards desséchés, serpents dépecés, tortues agonisantes, pangolins mourants, civettes, chauves souris ou même koalas figuraient dans cette pathétique ménagerie qui a conduit à la pandémie que nous subissons.
J'ai connu ces cimetières promettant des vertus aphrodisiaques ou thérapeutiques à Taïwan, au Bénin, au Cameroun, en Amérique latine et, bien sûr, en Chine.
Il faut en finir immédiatement avec cette odieuse exploitation du vivant. Cette mesure doit s'inscrire comme une priorité au niveau mondial."
Je plante et préserve des variétés locales d’arbres et d’arbustes: lien direct ci-dessous
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Partout dans le monde, les cultures fruitières sont ravagées par des attaques de pourriture acide qui dégradent les qualités organoleptiques avant la récolte (plus particulièrement les cerises, mais aussi le raisin).
Cette transformation en acide acétique est due à une petite mouche venue d’Asie et appelée Drosophila suzukii.
Originaire d’Asie du Sud Est, la D. suzukii a été découverte en 1916, décrite et observée au Japon en 1931 (source INRA Euphytia.inra.fr). Elle apparait progressivement en Chine et en Corée, puis plus tard en Russie, Inde, Birmanie et Thaïlande.
C’est dans les années 1980, qu’elle arrive en Amérique du Nord, à Hawaï plus particulièrement, en Californie en 2008, où on constate des dégâts sur les fruits rouges. En 2010, elle a atteint 27 Etats, particulièrement de la côte Est des Etats Unis. Depuis, elle ne cesse de progresser jusqu’à l’ensemble du pays.
En Europe, elle fait son apparition en 2008, d’abord en Italie, puis en Espagne avant que la Corse ne soit concernée en 2010. Aujourd’hui, cette espèce invasive a remonté tout le couloir rhodanien, l’Alsace, le bassin parisien et est passée outre Rhin.
Introduite vraisemblablement à l’état larvaire dans des fruits infestés en 2008 depuis l’Asie, la D. suzukii entraine des pertes considérables.
Cette mouche, dont une femelle peut pondre 300 œufs par semaine, ne se limite pas aux champs cultivés. Pierre GIROD doctorant à l’UNINE (Université de Neuchâtel en Suisse), a soutenu une thèse à ce sujet en 2018. Il s’est rendu en Chine et au Japon pour essayer de trouver des auxiliaires (prédateurs), mais pour le vignoble on redoute que cela puisse nuire à la faune locale.
Pierre GIROD a fait sa thèse sous la supervision d’Alexandre AEBI, maître d’enseignement et de recherche en agroécologie et de Ted TURLINGS, directeur du laboratoire pour la recherche fondamentale et appliquée en écologie chimique.
Dans l’ensemble, tous les chercheurs qui se sont penchés, notamment dans le sillon rhodanien et rhénan sur le sujet, ont observé que le milieu naturel pour la D. suzukii offre de nombreuses possibilités de reproduction, des baies sauvages, comme les fraises des bois (Fragaria vesca), le sureau hièble (Sambucus ebulus), le sureau noir (Sambucus -nigra) le merisier (Prunus avium) et même le gui (Viscum album)
Cette capacité d’attaque de nombreux fruits explique la dissémination rapide dans les zones envahies.
En 2014, les vignobles français et européens ont subi de lourdes pertes dues à une attaque de pourriture acide sans précédent. Les interprofessions de tous les vignobles d’Europe se sont alors demandé qu’elle était la cause de ce fléau afin de pouvoir éviter une telle catastrophe lors des prochaines récoltes.
Ils se sont vite rendu compte que le coupable était, comme pour les vergers, Drosophila suzukii. Devant le potentiel invasif et ravageur de ce petit insecte, des recherches ont très vite été engagées afin d’évaluer la nuisibilité de cet insecte dans les vignobles, son rôle éventuel dans le développement de foyers de pourriture acide et de trouver un moyen de lutte efficace.
Localement, le CIVC (Comité Interprofessionnel des Vin de Champagne) a commencé une série de prélèvements en 2018 ayant pour objectif de mener une étude sur les plantes hôtes de D. suzukii dans l’aire de répartition de l’appellation « Champagne ».
C’est suite à des études de terrain traitant des plantes et leur intérêt dans le vignoble champenois, avec un botaniste chevronné du Comité Champagne, que j’ai été mis en contact avec la responsable chargée de cette étude.
Madame Bonomelli m’a recontacté ultérieurement et m’a offert de venir travailler avec son service. C’est ainsi que l’on m’a proposé une convention de stage durant l’été 2019, stage où je devais faire l’inventaire floristique des plantes hôtes de la D. suzukii.
I. Contexte de l’étude et cadre théorique
1. Contexte de l’étude
Drosophila suzukii ou Drosophile à ailes tachetées est un petit insecte volant de l’ordre des Diptères, appartenant à la famille des Drosophilidae. Cette petite mouche, d’à peine 3 millimètres, est originaire d’Asie de l’Est, principalement de la Chine et du Japon (1ère observation en 1916).
Ce moucheron arrive en Europe, en 2009, dans les cultures fruitières d’Italie (région de Trento). Elle s’attaque essentiellement aux fruits charnus de couleurs rouge et noire. D. suzukii (Drosophila suzukii) est aussi connue sous le nom de drosophile du cerisier. En effet, sa cible préférée est le cerisier où elle fait des ravages chaque année.
C’est un ravageur majeur des cultures fruitières à l’échelle mondiale. Elle est reconnaissable à son corps brun, jaunâtre. De plus les mâles sont légèrement plus petits que les femelles et possèdent une tâche noire sur l’extrémité des ailes.
Les femelles ont la spécificité d’avoir un ovipositeur pointu et dentelé plus long que les autres Drosophiles.
La particularité de cette petite mouche, contrairement aux autres espèces de Drosophiles, est qu’elle s’attaque aussi bien aux fruits déjà en dépérissement qu’aux fruits encore sains, avec une préférence pour ces derniers. En effet, grâce à son ovipositeur en forme de scie, elle réussit à pondre ses œufs sous la peau des fruits encore sains.
C’est au cours du développement de la larve que le fruit s’abime. La larve, en se nourrissant de la chair du fruit, va créer des perforations qui vont provoquer le dépérissement prématuré du fruit. De plus, cela ouvre la porte aux autres insectes, tel que la Drosophile melanogaster, qui peuvent être porteurs de bactéries acétiques qui transforment les sucres du fruit en acide acétique et détruisent complètement les récoltes.
Cycle de développement de Drosophila suzukii, étudié à température de 20°C
Source : https://occitanie.chambre-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/National/FAL_commun/publications/Occitanie/Productions techniques/SudArbo15_Drosophila_suzukii_CRAO_0218.pdf (page 3)
Actuellement, des solutions ont été trouvées pour lutter contre D. suzukii, mais elles ont de gros impacts secondaires sur l’environnement ou encore la qualité des récoltes.
- L’utilisation d’un parasitoïde exotique, une micro-guêpe de genre Asobara ou Ganaspis, qui pondrait ses œufs dans les pupes de D. suzukii, est en cours d’expérimentation.
Si cela s’avère efficace, ce pourrait être un excellent moyen de lutte. Mais attention à ce que cet insecte ne devienne pas invasif à son tour. Pour le moment personne ne sait quels autres impacts pourraient être causés dans le milieu local.
- La lutte phytosanitaire est l’une des plus efficaces en détruisant massivement les moucherons. Mais malheureusement, ce système de lutte demande beaucoup de passages de traitement et tuerait aussi les autres insectes présents.
Ayant entamé sur le vignoble Champenois, une campagne de classement Haute Valeur Environnementale et Eco responsable, il ne semble pas envisageable d’épandre de nouveaux produits phytosanitaires.
De toute façon, il n’existe pour le moment, pas de produits spécifiques à D. suzukii et les traitements nécessiteraient des renouvellements successifs pour couvrir la période d’activité de l’insecte qui se situe du printemps jusqu’à l’automne avant les grands froids.
- Les filets de protection, à mailles extrêmement serrées, ont été expérimentés dans les zones fruitières. Cette technique offre une bonne couverture aux fruits, mais s’ils sont posés trop tôt, ils empêchent la pollinisation. En outre, cette technique est très onéreuse.
Il faut garder en mémoire que les filets diminueraient aussi l’efficacité des intrants et pourraient ainsi favoriser l’apparition des maladies cryptogamiques, en créant un microclimat humide et chaud, ce qui va à l’encontre d’une culture plus écologique.
- Le piégeage de masse est actuellement le moyen de lutte le plus utilisé, puisqu’il a le moins d’impact sur la biodiversité de la parcelle. Seulement, il est difficile d’entretien par sa récurrence de renouvellement, il demande énormément de temps.
Des chercheurs ont observé une disparité de piégeages selon les régions, les climats et les périodes de l’année. Les conditions climatiques jouent un rôle déterminant. Dans les zones les plus méridionales, les captures sont plus importantes que dans les régions à hiver plus froid.
D. suzukii a fait son apparition en champagne en 2014, avec une attaque massive sur les 3 cépages de la région : Chardonnay (raisin blanc à chair blanche), Pinot Meunier et Pinot Noir (raisins noirs à chair blanche)
Les recherches sont toujours en cours actuellement, mais à moindre échelle car il s’est avéré que Drosophila suzukii n’est qu’un ravageur secondaire, quant à sa nuisibilité sur les grappes. En effet, elle n’attaque pas tous les ans, même si sa présence est relevée chaque année lors de piégeages. On remarque qu’il n’y a pas forcement de dégât. Le climat, lors de la vendange, est déterminant dans les attaques de D. suzukii.
Il n’y a pas de preuve d’un lien direct entre la présence de pourriture acide et Drosophila suzukii car en 2017, il y a eu une attaque de pourriture acide mais il n’y a presque pas eu de présence de D. suzukii dans les pièges. Je n’ai pour ma part trouvé aucun travail écrit sur ce sujet.
En effet, la recherche se concentre actuellement sur la lutte sans intrants face aux maladies cryptogamiques (mildiou et oïdium) et les nématodes qui propagent des maladies comme le court noué (maladie liée aux nématodes Xiphinema index, qui
lorsqu’ils piquent les racines de la vigne pour se nourrir, transmettent la maladie de pied en pied) on dit que celui pourrait être le Phylloxéra du 21e siècle !). Ce sont pour le moment les recherches de solutions à ces trois périls qui sont privilégiées dont la seule solution pour l’instant et la dévitalisation et l’extirpation des racines dans toutes les parcelles et zones concernées.
La dynamique de l’insecte semble s’expliquer par le climat.
Source CASDAR, citée en bibliographie.
On sait que les femelles pondent à l’automne et qu’en conditions sèches, on en trouve moins. Mais actuellement, on ne sait pas encore si on en capture moins quand le climat est sec ou si c’est l’insecte qui se déplace moins en période sèche et donc par ce fait, est moins capturée.
Par exemple, la vendange 2014 a eu une attaque massive.
La douceur de l’hiver 2013 - 2014 expliquerait le fait que la population était plus précoce en 2014 qu’en 2013 et 2015. En général, le niveau global des populations augmente fortement jusqu’à l’automne avec des fluctuations au cours de l’été dues aux conditions climatiques.
Les fortes populations de l’été et automne 2014 sembleraient causées par l’été bien plus pluvieux et plus frais et que les autres années.
En conditions sèches, les captures semblent diminuer fortement, mais il n’est pas possible actuellement, de savoir si cela reflète une mortalité importante, ou s’il s’agit seulement d’une période où l’insecte est moins actif, se déplace moins et est donc moins capturé.
Les conditions optimales de développement de D. suzukii sont quand l’humidité est inférieure à 60% et la température moyenne hebdomadaire supérieure à 25°C.
Son développement se fait surtout au printemps et à l’automne. A l’approche de l’hiver, il rentre dans une forme « d’hibernation ». Il semblerait qu’ils s’abritent après la chute des feuilles, dans celles-ci au sol. Les femelles pleines avant l’hiver, résistent mieux au froid que les mâles et elles sont donc plus présentes au printemps suivant.
Si l’hiver est doux comme en 2013 – 2014 et le printemps sec et ensoleillé, les femelles, qui ont pondu à la fin de l’été 2013, ont laissé la nouvelle génération passer la période hivernale 2013 2014 dans divers refuges et comme il n’y a pas eu de périodes assez longues de gel conséquent, leur survie n’a pas été menacée.
On sait que le froid intense, durant plusieurs semaines en hiver, fait baisser le niveau de population, mais il n’a pas fait assez froid à la fin 2013.
Ainsi à la fin de l’été 2014, lors de la période de maturation des raisins, les populations étaient abondantes, puisque la situation climatique leur était favorable, ainsi par la présence de raisins rouges dans l’environnement.
Les recherches champenoises ne sont pas délaissées, car nous ne sommes toujours pas à l’abri d’une nouvelle catastrophe. La profession cherche toujours à évaluer le niveau de risque de pourriture acide liée à la présence de D. suzukii.
Pour le moment, par manque d’information sur D. Suzukii, il n’a pas encore été envisagé sur l’ensemble de la profession une information générale. Si besoin en était, il existe un moyen de communiquer rapidement et efficacement : la revue du CIVC, le vigneron Champenois, qui est réservée à cet effet depuis l’année 1873.
Des formations sur le terrain pourraient aussi être envisagées comme pour les autres maladies, pour sensibiliser les vignerons.
En discutant avec certains de la D. suzukii, une demande existe, puisqu’il a été proposé aux vignerons de replanter des haies pour favoriser la biodiversité. Il serait essentiel que les plantes hôtes ne fassent pas partie des haies proposées par la chambre d’agriculture, par la maison du Parc Naturel de la Montagne de Reims, par le CIVC, par le collectif Champagne Patrimoine Mondial Unesco et le guide Viticulture durable en Champagne, hors-série 2014 qui incitent à cette action de replantation de haies.
J’ai repéré et annoté les plantes recommandées à entretenir en haies, buissons et arbres isolés, conseillés par l’article et le site CHAMPAGNE PATRIMOINE MONDIAL .ORG
Les arbres ou arbuste conseillés en HAIES |
Nom Latin |
Mes commentaires |
Aubépine |
Crataegus monogyna |
|
Charme |
Carpinus butulus |
|
Bourdaine |
Frangula alnus ou Rhamnus frangula |
À éviter, permet le développement complet. |
Baguenaudier (arbre à vessie) |
Colutea arborescens |
|
Cornouiller Sanguin |
Cornus sanguinea |
Pas de développement des larves |
Cytise |
Laburnume anagyroides |
Très toxique pour l’Homme |
Eglantier |
Rosa Canina |
Pas de développement des larves |
Fusain d’Europe |
Euonymus europeus |
Pas de ponte |
Noisetier |
Corylus avellana |
|
Prunelier ou Epine noire |
Prunus spinosa |
À éviter, permet le développement complet. |
Prunier de Sainte Lucie |
Prunus Mahaleb |
Très toxique pour l’Homme |
Rosier pimprenelle |
Rosa pimpinellifolia |
Pas de développement des larves |
Rosier rubigineux |
Rosa rubiginosa |
Pas de développement des larves |
Saule pourpre |
Salix purpurea |
|
Saule marsault |
Salix caprea |
|
Sureau Noir |
Sambucus nigra |
Devrait être déconseillé, car c’est un lieu de ponte pour D. suzukii |
Troene ommun |
Ligustrum Vulgare |
Intéressant, car plante sans ponte de D. suzukii |
Viorne lantane |
Viburnum lantana |
Intéressant, car plante piège de D. suzukii |
Viorne obier |
Viburnum opulus |
Intéressant, car plante piège de D. suzukii |
Les arbres conseillés |
Nom latin |
Devraient être déconseillés car ce sont des niches importantes pour la D. suzukii |
Cerisier |
Prunus cerasus |
|
Prunier |
Prunus domestica |
|
Pêcher |
Prunus persica |
|
Poirier |
Pyrus communis |
|
Pommier |
Malus domestica |
Le point important serait que les vignerons puissent reconnaitre autour de leur parcelles les plantes hôtes afin de pouvoir intervenir sur celles déjà existantes en temps utile, afin d’éviter les foyers et la propagation de la D. suzukii. Couper les baies avant maturité pourrait être une des solutions ainsi que de favoriser des plantes pièges comme le cornouiller sanguin Cornus sanguinea.
Pour avancer dans les recherches des moyens de lutte, les techniciens du Comité Champagne ont posé des pièges en 2018 à différents endroits en couvrant presque toute la Champagne viticole.
Au cours de ces piégeages, ils ont remarqué un « effet site », c’est-à-dire que les parcelles où il y a le plus de pièges sont les mêmes chaque année.
En observant l’environnement, il y a eu un rapprochement entre les piégeages et les forêts ou les haies à proximité.
Ils se sont alors posé les questions suivantes :
« Existe-t ’il une corrélation entre l’environnement des parcelles et la Drosophila suzukii ? »
« La Drosophila suzukii n’aurait-elle pas d’autres plantes « hôtes » que la vigne pour se développer ? »
Le CIVC (Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne), pour répondre à ces questions, a lancé un travail de recherche, auquel j’ai participé de Juin à Août 2019. Cette période est particulièrement fructifère pour beaucoup d’espèces végétales et se situe avant le développement et la maturité des grappes de raisins.
Un travail écrit que j’ai réalisé sur ce sujet avec un collaborateur, a été remis au CIVC en Août 2019.
- Qu’est-ce qu’une plante-hôte pour un insecte ?
Définition :
« Certaines espèces d’insectes sont liées à une ou à quelques espèces de plantes en particulier : ils pondent leurs œufs sur seulement cette espèce de plante. Les larves se nourrissent uniquement de cette plante, on l’appelle la plante-hôte de l’insecte. »
(Source : www.lacitedesinsectes.com/component/seoglossary/-glossaire/plante-hote)
Dans notre cas, pour sa reproduction, la Drosophila suzukii pond dans les fruits de diverses variétés de plantes sauvages (Rubus fructicosus par exemple) ou cultivées (Vitis vinifera par exemple).
Il a été noté par les études faites dans le projet du CASDAR (Compte d’Affectation spécial développement Agricole et Rural). Cette entité est un levier pour accompagner la transition agro - écologique de l’agriculture française.
Les études se sont particulièrement portées sur la D. suzukii et ses pontes sur des fruits d’espèces végétales sans qu’il n’y ait d’émergence d’adulte. Ces plantes sont dites des « plantes-pièges ».
Certaines plantes ont été exclues des plantes hôtes et des plantes pièges mais elles sont présentes dans le milieu étudié
D’autres plantes ont retenu mon attention de botaniste car bien présentes dans les vignes mais non rattachées aux plantes hôtes ou plantes dites piège. Ces plantes sont intéressantes à citer même s’il n’y pas de lien avec D. SUZUKII.
Je vous propose de joindre en annexe, les fiches de trois plantes qui ont retenu, de ma part, une attention particulière dans mon étude, étant présentes à l’état sauvage dans les vignes non traitées.
Dans le diaporama que je présenterai, j’inclus ces trois plantes en en faisant la description détaillée ; il s’agit de
- Bryonia dioica,
- Rosa canina,
- Hedera helix
-
Bryonia dioica Jacq. « Navet du diable »
Description de Coste :
- Plante Vivace hérissée de petits poils renflés à la base, à racine très grosse, charnue, cylindracée.
- Tiges très longues, grêles, grimpantes, munies de vrilles contournées en spirale, opposées aux feuilles.
- Feuilles palmatilobées, en cœur à base, à 3-5 lobes aigues, sinués-dentés.
- Fleurs verdâtres, dioïques, veinées, en fascicules axillaires, les mâles plus grandes et bien plus longuement pédonculées.
- Sépales triangulaires, baie petite (5-8 mm de diamètre), dressée, globuleuse, lisse, rouges à la maturité, à suc fétide, à 4-6 graines elliptiques.
Rosa canina L. « Rose des chiens »
Description de Coste :
- Arbrisseau de 1-3 m, verdâtre et aux rameaux robustes, dressés.
- Aiguillons forts, crochus ou arqués, dilatés à la base.
- Feuilles à 5-7 folioles plus ou moins grandes, ovales ou elliptiques, glabres, à dents simples, doubles ou composées-glanduleuses.
- Stipes et bractées dilatées, allongées.
- Fleurs roses ou blanches, plus ou moins grandes, solitaires ou en corymbes.
- Pédicelles lisses, plus rarement hispides-glanduleux à glandes inodores.
- Sépales appendiculés, réfléchis après la floraison et promptement caducs
- Fruit gros, presque toujours lisses.
Hedera helix L. « Lierre grimpant »
Description de Coste :
- Arbrisseau à tiges sarmenteuses, couchées-radicantes sur le sol ou grimpantes par des crampons.
- Feuilles alternes, pétiolées, coriaces, luisantes, persistantes, le caulinaires palmatinervées, à 3-5 lobes, triangulaires, celle des rameux florifères entières, ovales-acuminées.
- Fleurs d’un jaune verdâtre, en ombelles terminales globuleuses, à rayons nombreux, pubescents-blanchâtres.
- Calice à 5 petites dents.
- 5 pétales lancéolés, pubescents, réfléchis.
- Style persistant.
- Baie globuleuse, noire, cerclée vers le sommet par le limbe du calice.
- Matériel de détermination floristique
Pour ce travail, j’ai utilisé des Flores
- Flora Vegetativa de Adrien MÖHL et Stefan EGGENBERG éditeur ROSSOLIS
2ème édition 2013
- Flore de Gaston BONNIER et Georges de LAYENS éditeur BELIN édition 1985
- Ainsi qu’une application de détermination, « PlantNet » (créée en partenariat avec le site « Tela-botanica »).
Je procède ainsi. D’abord, en cas de doute ou de non reconnaissance de la plante à identifier, je la photographie avec «PlantNet ». L’application me propose alors différents noms d’espèces et de genres possibles associés à d’autres photos. Je compare les photos avec la plante à identifier et élimine certaines espèces voire certains genres.
Je m’engage ensuite dans l’identification à l’aide de l’une des Flores, avec en tête l’espèce ou le genre supposé suite à l’utilisation de « PlantNet » ; cela m’aiguille lors de l’identification avec la flore qui valide ou non mon hypothèse.
Quand je ne suis en présence que de parties végétatives (exemple Solanum nigrum), j’utilise Flora Vegetativa ; dans les autres cas, je prends la Flore de Bonnier.
J’ai aussi fait des fiches pour noter les caractéristiques des espèces rencontrées et d’autres informations relevées sur le terrain.
Ci-dessous, un exemple vierge de mes fiches de terrain :
Chaque jour, je suis allé sur une ou plusieurs stations (si elles étaient proches géographiquement ou si elles étaient peu diversifiées en espèces végétales) et remplissais les 5 colonnes des fiches de terrain :
- Distance du piège = indique la zone de recherche (50m ou 100m par rapport à l’emplacement du piège) où l’espèce a été trouvée ainsi que le foyer (indiqué par une lettre) s’il y en a plusieurs dans une même zone donnée.
- Abondance = indique la redondance d’une espèce dans la zone et/ou le foyer repéré (indiqué sur la ligne).
- Stade de croissance = indique le stade de l’espèce trouvée par rapport à son cycle de développement, ainsi que son stade par rapport à son cycle reproductif.
- Identification et couleur du fruit = indique le genre et/ou l’espèce si l’identification est complète. Indique aussi la couleur du fruit (s’il y a déjà un fruit à maturité).
- N° Photo = indique le nom et le numéro de la photo prise de l’espèce correspondant à la ligne.
Lors de l’identification, si je ne pouvais identifier jusqu’à l’espèce, en plus des photos générales de la plante et des notes sur les caractéristiques sensorielles, je prélevais un échantillon.
Mais avant d’inventorier, j’ai cherché sur le site de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel), les espèces protégées dans la région. Je n’ai donc procédé à aucun prélèvement, si l’espèce recherchée appartenait à un genre dont certaines espèces sont protégées (dans le doute°
Une fois arrivé sur les parcelles, il me fallait, plus ou moins, repérer les endroits où les pièges étaient posés les années précédentes car ils n’étaient pas encore placés à cette période de l’année. En effet, en réalisant mon inventaire floristique du 25 juin au 3 juillet 2019, les pièges n’étaient pas présents, ils ne seront posés que courant août.
- Délimitation des foyers à étudier.
A l’aide de mes cartes, il me fallait repérer les limites des différents périmètres ainsi que des foyers préalablement identifiés.
- Inventaire floristique.
Lors de mon travail de terrain, je procède ensuite systématiquement de la même façon, j’inventorie les espèces végétales potentiellement hôtes de la Drosophila suzukii dans le périmètre de 50 mètres, puis je refais l’inventaire (même s’il y a des doublons d’espèces) dans le périmètre des 100 mètres. J’ai rencontré des cas particuliers comme le foyer D de la station d’Epernay (voir carte page 7) que j’ai dû écarter car sur le terrain, j’ai pu constater que celui-ci ne présentait que des espèces de la famille des Poacées et des plantes sans fruit charnu, donc hors du contexte de l’étude. Aussi le foyer C de la station d’Épernay s’étend à la fois sur le périmètre des 50m et des 100m du Piège N°2. Dans ce cas, j’ai dû séparer les données collectées en fonction du périmètre.
Si des zones où l’on trouve des espèces végétales qui sont séparées les unes des autres par la vigne, elles doivent impérativement être étudiées indépendamment.
Parfois certaines zones et certaines parcelles étaient très pauvres en espèces végétales, ce qui explique le manque d’espèces sur l’inventaire de ces parcelles.
Les zones les plus riches sont essentiellement proches des forêts, plantées par l’homme ou par naturalisation.
Les essences observées à la saison durant laquelle j’ai fait mes observations, c’est-à-dire l’été, étaient souvent en fruits mais pas encore à maturité, hormis certaines espèces de prunus comme les cerisiers.
Dans le cas de plantes non déterminées directement sur le terrain, faute de temps ou d’éléments, il fallut que je retravaille sur leur identification à l’aide des photographies.
Voici un exemple de plante rencontrée pour laquelle j’ai eu des difficultés d’identification :
Je me trouve en présence d’une plante :
. Tige glabre sortant du sol
. Spathe résiduelle sèche à la base de l’épi de baies
. Épi de baies vertes et immatures
. Absence de feuilles
N’ayant pas assez d’éléments (feuille ou fleur) je n’ai pu identifier précisément l’espèce à l’aide de la Flore.
Petite précision :
Je me suis donc décidé à procéder à un autre type de démarche dichotomique. Connaissant le genre Arum, j’ai cherché quelles espèces pouvaient croître dans la région. Seul l’Arum maculatum (l’arum tacheté) correspondait à la région et aux caractéristiques du milieu (sol basique et humide dû à la présence d’un plan d’eau).
Un sol sableux et limoneux est acide parce qu’il contient de la matière organique comme l’humus. Le sol calcaire a un ph > 7 il est basique ou alcalin et souvent humide puisqu’il retient l’eau. En Champagne, le sol se reconnait à sa couleur blanchâtre car il contient de la craie, une roche composée principalement de carbonate de calcium (CaC03). Pour être exact, la craie champenoise est composée de microalgues appelées coccolithes, qui lorsqu’elles meurent dans les océans tombent au fond de l’eau et en s’accumulant sont mangées par les bactéries en donnant naissance à des boues qui se sédimentent au fil des millions d’années. Le vignoble champenois pourrait-on dire, a été planté sur du plancton du crétacé.
1- Analyse des données recueillies
- Synthèse des données collectées sur le terrain.
Afin de traiter les données collectées, j’ai choisi de synthétiser mes fiches de terrain sous forme de tableaux.
Chaque tableau correspondant à une station.
Vu les emplacements souvent complexes des foyers (pouvant chevaucher 2 zones différentes), je n’intègre pas au tableau le nom des foyers mais leur contenu qui est réparti dans les différentes zones correspondantes. Puis, par exemple, si un foyer correspond à un jardin, je le note en commentaire et j’étudie les espèces végétales en rapport séparément.
Épernay |
||||
Zones |
Nom scientifiques |
Nom courant |
Abondance* |
Commentaire |
Périmètre des 50m du piège N°1 |
Cornus sanguinea |
Cornouiller sanguin |
2 |
|
Rubus fructicosus |
Ronce commune |
2 |
||
Rosa canina |
Églantier |
1 |
||
Duchesnea indica |
Faux fraisier |
1 |
||
Juglans regia |
Noyer commun |
1 |
||
Humulus lupulus |
Houblon |
1 |
||
Sambucus nigra |
Sureau Noir |
1 |
||
Bryonica dioica |
Bryone dioïque |
1 |
||
Headera helix |
Lierre Grimpant |
2 |
||
Prunus spinosas |
Prunelier |
1 |
||
Sambucus ebulus |
Sureau hièble |
1 |
||
Périmètre des 50m du piège N°2 |
Prunus avium |
Cerisier |
1 |
Jardin d'une maison |
Rosa canina |
Eglantier |
1 |
||
Rubus fructicosus |
Ronce commune |
1 |
||
Bryonica dioica |
Bryone dioïque |
1 |
||
Prunus domestica subsp. syriaca |
Mirabellier |
1 |
||
Headera helix |
Lierre Grimpant |
2 |
||
Juglans regia |
Noyer commun |
1 |
||
Sambucus ebulus |
Sureau hièble |
1 |
||
Périmètre des 100m du piège N°2 |
Rosa canina |
Eglantier |
1 |
|
Salis caprea |
Saule des chèvres |
1 |
||
Headera helix |
Lierre Grimpant |
2 |
||
Prunus domestica |
Prunier |
1 |
Ce tableau est issu de l’inventaire floristique effectué sur le terrain d’Epernay (carte en page 7).
Description de Coste (issue de TelaBotanica)
Liste des 15 espèces permettant le développement complet de D. suzukii, déterminées sur l’ensemble des sites étudiés :
- Malus domestica, cultivé, présent dans un jardin ; (pommier)
- Pyrus communes, idem ; (poirier)
- Vitis vinifera (vigne)
- Atropa belladonna (belladone)
- Fragaria vesca (fraisier des bois)
- Frangula alnus (bourdaine)
- Ribes rubrum (cassissier à grappes)
- Rubus idaeus (framboisier)
- Rubus fruticosus (ronce commune)
- Sambucus ebulus (sureau hièble)
-Sambucus nigra (sureau noir)
- Prunus avium (merisier)
- Duchesnea indica (fraisier des indes)
- Taxum baccata (If commun)
-Viscum album (gui)
J’ai choisi d’inclure dans le graphique ci-dessus, les 3 espèces qui pourraient également permettre à D. suzukii d’effectuer un développement complet malgré des résultats contradictoires selon les études sur lesquelles j’ai travaillé et qui sont citées en bibliographie :
-Solanum dulcamara (morelle douce-amère)
- Solanum nigrum (morelle noire)
- Arum maculatum (arum tacheté)
J’ai pu constater avec mes recherches, que j’ai croisées avec les données des études précédentes, une large majorité de « ronces communes » parmi toutes les espèces où le cycle de développement de D. suzukii est complet.
Par la suite, on constate que le fraisier des indes, le sureau noir, le sureau hièble et le merisier sont bien implantés, eux aussi.
Les autres espèces, comme le pommier, le poirier, mais aussi le mirabellier et l’if commun ainsi que certains pruniers et cerisiers, ont été plantés par l’homme.
Liste des 4 espèces déterminées sur l’ensemble des sites étudiés où le développement est partiel pour D. suzukii :
- Asparagus officinalis (asperge)
- Cornus sanguinea (cornouiller sanguin)
- Ilex aquifolium (houx)
- Rhamnus cathartica (neprun purgatif)
A celles-ci, j’ajoute les espèces potentiellement éligibles (résultats contradictoires selon les études sur lesquelles j’ai travaillé et qui sont citées en bibliographie) :
- Arum maculatum (arum tacheté)
- Crataegus monogyna (aubépine)
Conclusion
En conclusion de l’étude et aux vues des résultats observés, dans ce travail, il est démontré qu’il existait bien une corrélation entre l’environnement végétal des parcelles et la présence de Drosophila suzukii. On peut donc en déduire qu’il existe un lien étroit entre l’environnement des parcelles champenoises et la Drosophila suzukii.
En effet, vu que les parcelles où il y a le plus de captures sont celles où il y a le plus de végétation et inversement, il est évident que la végétation environnante a une importance sur la présence de D. suzukii dans le vignoble.
Par ailleurs, il faut aussi noter que la simple présence d’un individu tel que Prunus avium ou Rubus fruticosus, hôte de la Drosophila suzukii, peut être une niche importante pour le développement de la mouche même, en l’absence d’autres espèces hôtes avoisinantes.
Il est fort possible que D. suzukii vive sur une essence en attendant qu’une suivante soit passée à maturité ou du moins que les conditions soient favorables à D. suzukii.
De plus, D. suzukii pond sur certaines essences sans pour autant s’y développer complètement. Ces plantes sont dites « pièges » car la ponte n’aboutit à rien.
La difficulté de la lutte
Si l’on veut limiter les attaques de ces petites mouches, il faudrait définir précisément quelles plantes sont des hôtes pour D. suzukii et permettent le développement des œufs jusqu’à émergence de la nouvelle génération.
Une fois ces plantes identifiées, il faudrait supprimer ou éviter de planter ces essences, ce qui parait compliqué à mettre en place au vu de la taille de la liste des plantes concernées. Cependant ce serait une avancée d’avoir un inventaire qui représenterait aussi une grande partie de la végétation de la région.
Ces buissons et arbres servent aussi d’abris pour les petits animaux et certaines espèces d’insectes bénéfiques pour la vigne. Une alternative serait possible en conservant ou en réimplantant comme je l’ai évoqué plus haut dans mon travail, des essences dites « pièges » (ne permettant pas le développement larvaire complet de D. suzukii). Reste à définir un inventaire floristique de ces espèces en corrélation avec les territoires locaux.
Aujourd’hui, dans le monde viticole, les recherches pour la lutte contre Drosophila Suzukii ont ralenti car elle n’est considérée que comme un ravageur secondaire. En effet, la présence et la nuisibilité ne sont pas clairement établis.
Il y a un effet millésime (condition météo, fragilité de la baie, foyer de pourriture). Seulement, il ne faut pas oublier qu’avec le réchauffement climatique et les vendanges de plus en plus précoces, ce ravageur aujourd’hui secondaire pourrait devenir un ravageur majeur des récoltes à venir.
Notons également que d’après les recherches d’Olivier Chabrerie (Université de Picardie Jules Vernes à Amiens), certaines plantes hôtes, même moins attractives ou toxiques peuvent conférer à D. suzukii des immunités (belladone) ou des adaptations telles de plus grandes ailes (gui).