Nous avons planté 75 mètres de haieS en plants de charmille en aménagement végétal pour la biodiversité le long d’un ruisseau en contre bas de notre vigne dénommée la GUINGUETTE. De l’autre coté du ruisseau nous avons planté il y a des arbres depuis des années.
Les haies de charmilles sont d’excellentes maisons à insectes auxiliaires. Ces derniers régulent très bien les ravageurs comme les pucerons ou les acariens. Elles apportent une biodiversité dans nos vignes et participent à l’équilibre naturel permettant au visiteurs d’apprécier la richesse que lui offre la nature.
Comment reconnaitre le charme (Carpinus bétulus)
Ses feuilles sont caduques, alternes et assez petites (3 à 10 cm), le bord du limbe est denté. Elles ont la particularité de rester accrochées à la branche tout l’hiver. On dit que le charme possède un feuillage marcescent. Les fleurs mâles et femelles se trouvent sur des chatons distincts (espèce monoïque), les fruits sont des akènes de 3 à 6 cm de long et sont pollinisés par le vent.
Il est possible de confondre le charme avec le hêtre. Un moyen mnémotechnique permet de les reconnaître : « Le charme d’Adam, c’est d’être à poil ». La feuille de charme a des dents tandis que le hêtre a des poils. D’ailleurs, soyez vigilant dans notre jardin lors de votre visite, un hêtre s’est glissé dans une de nos haies…
Un peu d’histoire
Le charme a connu une vocation ornementale grâce aux paysagistes du XVIIe siècle qui l’utilisaient pour créer des haies, des cloîtres de verdure, et les fameux labyrinthes de charmille
le charme ou charmille, retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse y compris dans les jardins de particuliers.
C’est un arbre élégant, idéal pour les haies régulières avec ses feuilles sèches en hiver et le vert lumineux des premières feuilles de printemps.
Le mot charmille est apparu au XVIIe siècle pour désigner une pépinière de charmes, puis le mot a évolué pour l’appellation d’une allée ou d’une haie de charmes.
Nous retrouvons le charme (Carpinus bétulus) dans nos forêts. Il appartient à la famille des Bétulacées et accompagne régulièrement les chênes. Cet arbre peut aussi être planté seul, de dimensions moyennes, avec un diamètre adulte de 4/5 mètres pour une hauteur de 25 mètres.
L’oïdium est à surveiller sur le feuillage. En cas de forte attaque, il faut pulvériser de solution naturelle à base d’huiles essentielles comme l'écorce d'oranges douces macérée dans l'huile, connue pour ces propriétés désinfectantes et fongicides.