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Un pavé dans la mare : La bouteille de champagne en verre blanc en sursis ?
Avez vous acheté du rosé de Provence cette année ? eh bien il n'est plus en bouteille de verre blanc.
Pourquoi ?

A cause de l'oxydation. Comment ça l'oxydation ! Oui si vous achetez une bouteille en verre blanc (Cristal Roederer a toujours sa bouteille ?) votre vin et votre Champagne risque une casse de lumière. C'est pour cela que certaines de nos bouteilles sont couvertes de sleeve, des cover qui permettent au Champagne d'être protégé et cela surtout lorsqu'il voyage à l'étranger.

A partir de la récolte 2023 nous avons dû embouteiller nos Champagnes rosé en bouteille de verre brun, ne trouvant plus de verre transparent, Remarquez, ce dernier était devenu hyper cher en 2021 et 2022 ce qui explique  en partie les augmentations des prix des bouteilles à la vente.

 

En effet Veralia qui fabrique tout le verre pour le Champagne a été racheté par le groupe LVMH.

 

 Qui fait la loi en Champagne ?

L’usine VERALLIA à côté d’Epernay a été rachetée par le groupe LVHM (Louis Vuitton Hennessy Moët & Chandon & Dior)
Il faut se rendre aux portes de la capitale du champagne, Epernay, pour découvrir l’antre du diable. Ou plutôt la forge de Vulcain, là où sont façonnés les flacons qui abriteront le vin symbole du luxe à la française. Le site de Oiry est équipé de cinq lignes de production : quatre classiques et une pour les grands contenants de 9 à 15 litres. Ce qui frappe d’emblée le visiteur peu habitué à de telles conditions, c’est le bruit et la chaleur qui règnent au sein de cet impressionnant appareil industriel. Ce fond sonore assourdissant est dû à l’usage intensif d’air comprimé. La chaleur étouffante, elle, coule de source, s’agissant d’un four dont la température atteint 1.500°. Si l’on y ajoute l’humidité ambiante, l’ensemble mérite bien le surnom que lui ont donné les ouvriers : la « piscine »

 

La verrerie marnaise peut stocker entre 40 et 45 millions de bouteilles. Le site emploie 160 personnes qui travaillent en 5x8, un four ne s’arrête jamais. La production de bouteilles de champagne constitue plus de 70 % de l’activité de l’usine marnaise. Mise en service en 1975, la verrerie créée par Saint-Gobain est aujourd’hui la propriété de LVMH qui l’a ravi à des fonds d’investissements américains.

 

Les champagnes d'abord, les crémants aussi

 Les fours à grands contenants sont destinés typiquement au champagne : salmanazar (9 l), balthazar (12 l) et nabuchodonosor (15 l). L’usine fabrique au total dix tailles de bouteilles différentes pour le marché champenois. Le verre en fusion en sort à 500° par écoulement gravitaire, chaque goutte correspondant à une bouteille. On le “remonte” à 550° puis on le refroidit doucement pendant une heure et demie. Les bouteilles sont formées en deux fois : d’abord la préforme, sorte de ballon de baudruche, puis la forme définitive au moyen d’un moule.

Si le champagne constitue l’activité principale de l’usine - Verallia, étant leader sur ce marché, celle-ci produit aussi des bouteilles pour d’autres vins effervescents (crémants d’Alsace ou de Bourgogne), pour des vins pétillants et mousseux comme la blanquette de Limoux, et même pour du cidre. Son catalogue compte 250 références.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les bouteilles sont composées à plus de 90 % de verre recyclé. Le calcin provient de l’usine sœur de Rozet-Saint-Albin dans l’Aisne, où les installations ont été modernisées en même temps que celles de l'usine marnaise qui s’appuie sur deux autres sites appartenant au groupe pour faire réaliser le décor de ses flacons. 

 

Bernard ARNAULD, Mécène fondateur du nouveau musée champenois à Epernay, (cocorico mais encore lui ???) le 11 juin 2021 Verallia, producteur de verre d’emballages français leader sur le segment des vins effervescents et notamment du champagne, est fier d’avoir contribué à la rénovation d’une salle du nouveau musée d’Epernay, à travers une opération de mécénat. Le musée, dédié au vin de Champagne, a été inauguré le 28 mai dernier.


Dans ce nouveau musée, une salle entièrement consacrée aux bouteilles du vin de Champagne a été restaurée grâce au mécénat de Verallia.Initiés il y a 3 ans, les travaux de réhabilitation du Château Perrier ont pris fin début 2021. Cette demeure remarquable réouvre ses portes à Epernay et abrite désormais le musée dédié au vin de Champagne et d'Archéologie régionale.


Dans la salle restaurée grâce au concours de Verallia, une table pédagogique accueille douze formats de bouteilles à toucher, un moule de fabrication d’un Nabuchodonosor (bouteille de 15L) ainsi qu’une vidéo présentant la fabrication de ces grands contenants à l’usine Verallia de Oiry, au cœur du vignoble champenois. L’exposition de différentes bouteilles anciennes permet d’expliquer l’importance de la bouteille en verre dans l’élaboration du champagne, ainsi que l’évolution de la forme et du poids de la bouteille champenoise.

 

Retour sur le passé

Une épave qui parle !
L'évolution de la bouteille de Champagne

À l’été 2010, le repêchage de 168 bouteilles de champagne enfouies dans une épave gisant au large des îles Åland, en mer Baltique, a eu un retentissement mondial. Présentées d’abord comme contemporaines des années 1780, puis datées avec précision du tournant des années 1830-1840, ces bouteilles furent produites, probablement à destination du marché russe, par les maisons Juglar – aujourd’hui disparue –, Veuve Clicquot-Werlé et Heidsieck & Co. Après ouverture et dégustation par des œnologues, 70 d’entre elles ont été déclarées en état d’être consommées, puis rebouchées à neuf dans la perspective d’une vente aux enchères. À la faveur de cet événement, on s’est émerveillé devant la qualité de ces vins, mais on a prêté beaucoup moins d’attention au contenant, sans doute parce que tout le monde, aujourd’hui, est habitué à voir les vins voyager en bouteilles de verre à travers l’Europe et le monde. Pourtant, cette réalité matérielle est le résultat d’une remarquable évolution historique, qui n’était pas encore arrivée à son terme à l’époque où ces champagnes furent commercialisés. SUITE DU TEXTE ICI

 

 

 

LE PAT PAPOTIN

J.O. Un partenariat estimé à 150 millions d’euros !

 

Médaille d’or du marketing pour le leader mondial du luxe LVMH, un des sept « partenaires premium » de Paris 2024. Le groupe de Bernard Arnault est partout pendant ces Jeux. Ses marques ont sauté aux yeux lors de la cérémonie d’ouverture (immersion chez Vuitton, tenues Dior pour Céline Dion, Lady Gaga et Aya Nakamura, uniformes Berluti pour les athlètes français…). Le défilé de la galaxie LVMH se poursuit depuis : médailles dessinées par le joaillier Chaumet, apportées sur un plateau Vuitton, stars sponsorisées par le groupe (Antoine Dupont, Léon Marchand…).

 

Cela fait déjà beaucoup, mais ce n’est pas tout : les bulles servies aux vainqueurs, aux VIP et aux officiels, sont siglées Moët & Chandon Brut Impérial, le champagne officiel des Jeux de Paris. Pour être aussi omniprésent, LVMH a signé un gros chèque : le coût estimé de son partenariat avec Paris 2024 est estimé à 150 millions d’euros.

 

La majorité de la fortune du français Bernard Arnault provient d'une participation de 48% dans LVMH. Mais une grande partie de ces actions ne sont pas détenues directement par la famille Arnault mais par Christian Dior qui est à la fois une marque du groupe LVMH mais aussi la holding qui contrôle l'empire. C’est cette dernière entité qui possède l'essentiel des parts du géant mondial du luxe (41%). La famille Arnault, par l'intermédiaire de sa société d'investissement Financière Agache, possède l'essentiel du capital de la holding Christian Dior, soit 97,5% exactement. Mais une grande partie de ces actions ne sont pas détenues directement par la famille Arnault mais par Christian Dior qui est à la fois une marque du groupe LVMH mais aussi la holding qui contrôle l'empire.

 

 

Petite indiscrétion.

Le petit village d’Hautvillers a connu et dans un grand secret... un grand chambardement, cet été. Selon une indiscrétion qui circule depuis plusieurs semaines, Antoine Arnault, fils de Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, devrait célébrer son mariage avec la mannequin russe Natalia Vodianova au sein de l’abbaye d’Hautvillers. L’ancienne abbaye bénédictine, connue pour avoir accueilli, au XVIIe siècle, le moine Dom Pérignon, à qui la légende attribue l’invention de la méthode champenoise, est propriété de la maison Moët & Chandon et donc du groupe capitalisé à plus de 200 milliards d’euros. Il y a fort à parier que le breuvage servi à l’issue de cette cérémonie sortira d’une des nombreuses maisons qui appartient à LVMH (Dom Pérignon, Moët & Chandon, Veuve Clicquot Ponsardin, Krug…). En effet, plus d’une bouteille sur cinq vendue dans le monde est une des marques du groupe de Bernard Arnault, que le magazine « Forbes » a récemment classé comme propriétaire de la plus grande fortune du monde à qui appartient l’Abbaye d’Hautvillers !

 

Buvons à la santé des dinosaures

 Reculons encore d'un grand bond pour apprendre ce que nous devons aux dinosaures...

 Le «monde d'après» a également vu les oiseaux proliférer, ce qui a contribué à éparpiller certaines plantes sur de plus larges zones. Tout comme l'a fait, dans une moindre mesure, l'avènement des mammifères. L'astéroïde qui aurait rayé de la planète les dinosaures semble donc avoir libéré d'autres énergies.

Le raisin n'est identifié en Europe que bien plus tard, au début du Quaternaire, il y a près de 2,5 millions d'années. La production de vin, dont les premières traces sont établies en Géorgie il y a 8.000 ans, n'aurait certainement pas été aussi prospère si des grands dinosaures herbivores avaient bousillé nos vignobles.

 

Fabiany Herrera, chercheur en paléobotanique (l'étude des végétaux fossiles) au musée Field de Chicago (Illinois) et principal auteur de cette étude, indique qu'«il s'agit des raisins les plus anciens jamais découverts dans cette partie du monde et ils sont quelques millions d'années plus jeunes que les plus vieux jamais découverts de l'autre côté de la planète». Selon lui, c'est à cette période, après la disparition des dinosaures il y a environ 66 millions d'années, que la vigne a commencé à se disséminer sur la planète.

L'essor des raisins débute donc quand s'éteignent les grands reptiles. Et pour les chercheurs, ce n'est pas un hasard: l'extinction de ces espèces massives a permis aux forêts de se densifier et aux plantes grimpantes, comme la vigne, de s'étendre d'arbre en arbre. «Dans les archives fossiles, nous commençons à voir davantage de plantes qui utilisent des lianes pour grimper aux arbres, comme la vigne, à peu près à cette époque», explique également Fabiany Herrera.

 

Newsletter du printemps 2024 peut être consultée en suivant ce lien
LE CLIMAT ET LA REVOLUTION

 

 

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