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Parlons donc un peu du dérèglement climatique
Au printemps 1788, une sécheresse frappa la France et entraîna une mauvaise récolte de céréales et la famine qui s'ensuivit . En juillet de la même année, une intense tempête de grêle causa des dégâts supplémentaires dans certaines parties du pays, et l'hiver relativement rigoureux de 1788-1789 donna lieu à de nouvelles difficultés
Peut être que le 14 juillet 1789 a été provoqué par le 13 juillet 1788 ? 13 juillet 1789, jour d'émeutes comme d'autres en ce mois fiévreux. Tout au plus les émeutiers affamés se contentèrent-ils de brûler des barrières à l'entrée de la ville pour que le blé puisse rentrer plus facilement, de piller le couvent Saint-Lazare où des grains étaient censés être stockés, de réclamer aux Invalides des armes qui leur furent refusés - et qu'ils prirent par la force le lendemain.
Il faut revenir au terrible 13 juillet l'année 1788. Le jour où un gros orage (non politique mais climatique) ravagea la France.
« Tous les pays affectés de cet orage n'offraient plus que le spectacle de pays totalement ruinés et détruits par la grêle, écrit Charles-Joseph Messier, un astronome passionné de météorologie. Tout fut enterré, haché, abîmé, déraciné ; les toits découverts, les vitres brisées, les vaches et les moutons tués ou blessés ; le gibier, la volaille périrent. »
Par //www.lesechos.fr/@jean-marc-vittori">Jean-Marc Vittori Publié puis Mis à jour le 8 août 2022 à 10:37
Une période de refroidissement a déjà eu lieu plusieurs fois dans l’histoire de la terre.
La plus lointaine connue remonte avant 12 000 ans la plus récente à la Révolutions française quand le peuple sans récolte depuis au moins 1 an, réclamait du pain à Marie Antoinette qui répondait : « Donnez leur des brioches ».
Comme si les paroles n’engageaient à rien et n’avaient aucun sens. Comme si elles n’engageaient pas les ressorts du relationnel ! Comme si les personnes ne faisaient pas le lien entre ce qu’elles disent et/ou pensent. Soit il y a volonté consciente de manipulation ou une méconnaissance totale de ce que vivent les gens normaux comme nous.
Je ne voudrais pas faire d’amalgame mais n’empêche que le temps des crises que nous passons depuis 2018 m’y fait penser.
En regardant le ciel et la terre, je vois bien qu’avant le cycle des saisons était simple et régulier on pourrait dire à un rythme prévisible.
Il y avait l'hiver qui était la période de dormance avec le neige et la pluie pour recharger les sources et le sol, le printemps avec le réveil et la pousse de la végétation, l'été le moment de croissance et de récolte, l'automne annonçait la fin des récoltes et le début des semis d’hiver.
Aujourd'hui, les caprices climatiques compliquent la gestion de nos cultures et des travaux à effectués tout au long de l’année. Nous sommes dans un chaos climatique et faisons face à des décisions à prendre jour après jour , semaine après semaine, pour sauver nos récoltes de la boue et de la maladie !
Pour faire face aux évènements météorologiques imprévisibles, qui rendent la gestion de nos cultures plus complexe, il faut un sol qui fonctionne bien.Depuis 2003 nous adaptons notre travail afin d’accompagner le sol dans ce changement.
Toute cette pluie, depuis l'automne, comme en 2021 et en 2017 a diluée le fer assimilable du sol. Ainsi il manque la force aux jeunes pousses lors de la fleur. Cette année le vignoble et jaune avant l’automne, nous devons donc aider la terre en apportant des nutriments tels que l’azote, le phosphore et le potassium, essentiels à la santé des plantes pour les renforcer.
Il en va de même pour nous, si nous prenons soin de nous tous les jours nous pouvons éviter d'attraper certaines infections ou maladie.
Mais savez- vous que vous avez l’obligation même en tant que particuliers depuis le 1er janvier 2024, de composter vos biodéchets ? C'est un moyen simple et efficace pour combiner écologie et le jardinage afin de produire ses propres légumes, tout en se conformant à la règlementation du législateur.
Pour nous vignerons, mais aussi pour tous les jardiniers amateurs voici quelques conseils pour aider le sol.
Choisissez celui qui convient le mieux à votre situation et à votre région. N’oubliez pas d' enfouir votre préparation dans le sol avant la floraison pour que leurs nutriments bénéficient aux cultures futures.
- Le fumier d’animaux, comme le fumier de vache ou de poulet, peut être utilisé pour enrichir le sol en nutriments.
- Engrais verts : Les engrais verts, tels que les légumineuses et les céréales, sont plantés spécifiquement pour améliorer la fertilité du sol. Ils fixent l’azote et améliorent la structure du sol.
- Rotation des cultures : Alterner les cultures sur une parcelle de jardin permet de prévenir l’appauvrissement du sol en nutriments spécifiques.
- Seigle d’hiver (Secale céréale) : Le seigle d’hiver est une culture d’engrais vert courante. Il améliore le sol en ajoutant de la matière organique et en fournissant des nutriments.
- Trèfle (Trifolium.) : Le trèfle rouge et le trèfle blanc sont bien connus comme engrais verts. Ils fixent l’azote dans le sol et améliorent sa fertilité.
- Pois fourrager (Pisum sativum) : Les pois fourragers sont populaires en tant qu’engrais vert en raison de leur croissance rapide et de leur biomasse élevée.
Quel est le but d’aider la terre ?
Retrouver la fertilité permanente du sol : combinaison idéale de substances organiques et de minéraux nature.
Donner vie active du sol : augmentation du nombre de micro-organismes et de vers de terre
Améliorer la structure du sol : sol friable, aéré, faiblement perméable sans risque d'engorgement
Redonner équilibre hydrique et nutritif régénéré : meilleur stockage de l'eau, liaison optimale des nutriments
Stabiliser le pH : la chaux d'algues par exemple, empêche les fluctuations du pH
La conséquence fatale d’un sol de jardin biologiquement condamné dans lequel la production d'humus s'est arrêtée.... est son appauvrissement.
Pour avoir des plantes saines il faut savoir qu’elles ne peuvent pousser que dans un sol sain !
Un activateur de la vie microbienne du sol améliore les sols appauvris en mobilisant les micro-organismes épuisés et les êtres vivants.
L’activateur est une formule exclusive 100% naturelle pour activer la formation de votre compost
Il favorise la fertilité du sol et la formation d'humus pour la croissance vitale des plantes. Les bons produits activateurs de sol ne contiennent que des ingrédients biologiques et des minéraux naturels. Ils encouragent la présence de micro-organismes bénéfiques dans le sol, ce qui améliore sa structure et la disponibilité des nutriments. Son action nourrit les bactéries.
L’effet est la réduction des maladies : en renforçant les plantes, il les rend plus résistantes aux maladies et aux ravageurs.
Il permet l’accélération de la décomposition des matières organiques : la décomposition des déchets organiques, contribuant ainsi à la formation d’un sol riche en humus.
L’azote provenant de substances organiques telles que le phosphore permet une meilleure formation de miettes et un meilleur apport en oxygène ; l’ Azote organique des protéines animales transformées par exemple comme des plumes, des brisures d’os et viandes hydrolysées, le tourteau de pupes de fruits favorise l’activation de la vie du sol. Ces souches bactériennes ont la capacité ingénieuse de rendre les nutriments insolubles dans le sol donc, disponible pour les plantes.
Dans le sol, les assistants inactifs se réveillent et complètent la vie existante. Au fur et à mesure que la population augmente, la production d'humus augmente et un sol précédemment épuisé redevient à flot.
Le potassium renforcera le tissu cellulaire pour une meilleure absorption de l'eau, les feuilles redeviennent vertes et luxuriantes et des fruits juteux.
Le thé, le café, des algues marines ou la mélasse avec des particules d'argile, la chaux minérale ou la roche moulue (farine de basalte, zéolite, poudre de dolomite) peuvent également être utilisé dans de compost qui viendra amender le sol.
Ainsi va la vie de la forêt, du sol des pâturages et des cultures, de votre jardin, et des vignes !
LES VIGNES A CUMIERES
Les campagne sont jalonnées d’à-coups climatiques, les périodes fraiches et humides alternant avec des périodes chaudes et parfois caniculaires, des coups de gel, de grêle ou d'attaques des prédateurs et des maladies.
Depuis l'éclosion des bourgeons, la nature et quelques ennemis de la vigne peuvent ponctionner une partie du potentiel de récolte initial.
Nous avons subit en 2017 de lourdes pertes dûes aux chenilles qui ont gobées les bourgeons en printemps, puis nous avons eu le gel, la grêle et les pluies incessantes ce qui réduit notre potentiel de l'année et anéantie nos efforts d'une année de travail.
Allez haut les coeurs !
Parfois il faut aider la terre ...
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- Les prélèvements
Nous effectuons avec d’autres vignerons des prélèvements effectués sur de nombreuses parcelles
(soit 2 kg de grains) deux fois par semaine. Ces moments d’échanges sont très riches et constructifs entre vignerons. Ils permettent de partager les ressentis, les interrogations et divers sujets techniques.
Exemple de compte rendu
L’année semblait précoce. Après des mois de mai et juin très chauds et secs, juillet et août nous apparaissent moroses. Pourtant les températures de juillet restent au-dessus des normales de saison (+ 0,7°c), alors que la pluviométrie est excédentaire de 20 % à l’échelle de la Champagne. La répartition de l’eau est par contre très inégale (cf. cartographie pluie juillet 2017 que j’ai mis en pièce jointe).
Localement, des épisodes de grêle ont altéré l’intégrité des grappes. Le premier épisode s’est déroulé dans la nuit du 31 juillet au 1er août. Un front orageux arrivé du sud-ouest a traversé la Champagne et provoqué de forts cumuls de pluie. Au sein de ce front orageux, deux cellules d’intensités variables ont engendré des averses de grêle.
La première a touché la Marne et a suivi une trajectoire Sud-Ouest/Nord-Est,. La grêle est spatialement très variable, les dégâts observés sont très hétérogènes. D’autres paramètres influencent également l’intensité des dégâts sur grappes : l’orientation des rangs, l’expression végétative et l’intensité du rognage. Un second épisode s’est déroulé en fin d’après-midi le 15 août sur tout dans le sud du département. Les cumuls d’eau enregistrés sont localement supérieurs à 50 mm. Les pluies ont engendré ravinement, coulées de boue et inondations. Ces pluies ont été accompagnées de grêles. Les dégâts sont localement sévères. Ils sont en cours d’évaluation.
- Le taux de véraison*
*La phase de maturation n’atteint pas encore 50 %. Contrairement à 2016, les écarts de maturité entre cépages sont faibles. Avec un échantillon de parcelles réduit, la dynamique de maturation semble cependant plutôt bonne. Les chardonnays, traditionnellement en retard sur les cépages noirs en début de maturation, ont fleuri les premiers et ont déjà pris un peu d’avance. Ils ont actuellement entamé leur phase d’accélération avec une progression hebdomadaire de 1,8 %, vol. Les autres cépages ne sont pas en reste. Le pinot progresse de 1,5 % vol. sur une semaine et le meunier de 1,4 % vol.
Avec une acidité élevée, une maturité physiologique encore loin d’être acquise et un degré conséquent, 2017 est une année avec un potentiel de maturation élevé. Si les conditions sanitaires sont favorables, les raisins doivent exprimer pleinement leur potentiel et la vendange ne devra pas être précipitée.
infos du civc
L’INAO a accepté en urgence de relever le plafond de la vendange 2024. L'objectif est de permettre aux petits vignerons qui vendent aux particuliers d' améliorer la capacité de résilience de la filière. |
Au matin nous nous lèverons pour aller dans les vignobles.
Nous verrrons si la vigne bourgeonne, si les fleurs annoncent les fruits.
Cantique des cantiques 7,12 a
LES DINOSAURES & LES PEPINS DES VIGNES....
Fabiany Herrera, chercheur en paléobotanique (l'étude des végétaux fossiles) au musée Field de Chicago (Illinois) et principal auteur de cette étude, indique qu'«il s'agit des raisins les plus anciens jamais découverts dans cette partie du monde et ils sont quelques millions d'années plus jeunes que les plus vieux jamais découverts de l'autre côté de la planète». Selon lui, c'est à cette période, après la disparition des dinosaures il y a environ 66 millions d'années, que la vigne a commencé à se disséminer sur la planète.
L'essor des raisins débute donc quand s'éteignent les grands reptiles. Et pour les chercheurs, ce n'est pas un hasard: l'extinction de ces espèces massives a permis aux forêts de se densifier et aux plantes grimpantes, comme la vigne, de s'étendre d'arbre en arbre. «Dans les archives fossiles, nous commençons à voir davantage de plantes qui utilisent des lianes pour grimper aux arbres, comme la vigne, à peu près à cette époque», explique également Fabiany Herrera.
Buvons à la santé des dinosaures
Le «monde d'après» a également vu les oiseaux proliférer, ce qui a contribué à éparpiller certaines plantes sur de plus larges zones. Tout comme l'a fait, dans une moindre mesure, l'avènement des mammifères. L'astéroïde qui aurait rayé de la planète les dinosaures semble donc avoir libéré d'autres énergies.
Le raisin n'est identifié en Europe que bien plus tard, au début du Quaternaire, il y a près de 2,5 millions d'années. La production de vin, dont les premières traces sont établies en Géorgie il y a 8.000 ans, n'aurait certainement pas été aussi prospère si des grands dinosaures herbivores avaient bousillé nos vignobles.
le vigneron explique le champagne avec les mots de gerard liger BELAIR
Que savons nous de la bulle de Champagne ?
Avec son équipe Effervescence Champagne de l’université de Reims, le professeur Gérard-Liger Belair nous invite à suivre l’odyssée d’une bulle de Champagne.
Pour plus d’information suivez ce lien
https://www.lunion.fr/art/3198/article/2016-11-29/photos-video-gerard-liger-belair-decrypte-l-odyssee-de-la-bulle-de-champagne
FOLLOW THE LINK above TO SEE HOW CHAMPAGNE BUBBLES ARE BORN IN THE FLUTE DE CHAMPAGNE. 1 000 000 bubbles in your glas !
Kunden von heute wollen verstehen, was einen guten Champagner ausmacht
Quand que quand on sert le champagne de la bouteille vers le verre, il y a beaucoup de turbulences dommageables pour le champagne. Le gaz carbonique dissous se dissipe, ce phénomène à l’origine de la formation de la bulle. Raison pour laquelle il vaut mieux pencher le verre. De cette façon, on peut gagner 150 000 bulles en plus, soit 10 minutes d’effervescence supplémentaires.
Il faut faire très attention à bien traiter le Champagne quand on le verse et surtout il faut veiller à ce que le verre puisse permettre au gaz dans la bouteille d’attraper des impuretés dans le verre afin que des bulles puissent se former sur la surface du verre. Ces bulles remonteront langoureusement puis rapidement en grossissant vers la surface du disque pour former une belle corole pétillante.
Avant de déguster, n’oubliez pas de regarder et de humer le Champagne puis prenez une grande lampée et claquez la langue contre votre palais, vous aurez ainsi les arômes secondaires dits de tête, et pourrez découvrir une large gamme d’arômes.
A LA DECOUVERTE DE L'imaginaire et du lac du der
Aux premiers froids, quand les gelées blanches fixent le dessin des toiles d’araignée sur le fil des vignes, quand les feuilles mortes font un chemin bruissant sous les pas, on entend un jour dans l’air léger du matin un croassement doux et lointain qui vient d’on ne sait où et qui grandit, se précise jusqu’à ce que l’on découvre à l’horizon une ligne onduleuse : les grues !
Elles arrivent du fond du ciel, par-delà la crête dentelée des arbres et glissent au dessus de nous pour aller se reposer sur le Lac du Der en Champagne avant de refaire route encore plus vers le Sud. Parfois leur ligne se brise, se reforme, serpente, tantôt accrochée aux nues comme la queue d’un fantastique cerf-volant, tantôt brisées en un chapelet qui s’égrène. Elles grandissent, soudent leur ligne en un triangle dont la pointe s’enfonce dans la brume; parfois, l’une d’elles se détache et vient prendre la tête ; elles sont maintenant droit au-dessus du village, on distingue leurs cous tendus et l’imperceptible battement de leurs ailes est émouvant. La ligne ondule et glisse encore. Le croassement n’est plus qu’un murmure et que l’on croit entendre encore quand les voyageuses ont disparu vers le sud.
C’est la veille de l’hiver. On sème les blés. Le vigneron commence à tailler ses pieds de vignes. Il arrête sa tâche et lève la tête vers les oiseaux qui passent. Le vigneron, dont toute la vie s’est usée entre caves et vignes s’étonne de ces vagabondes qui vont par-dessus les clochers, par-dessus les pays, le cou tendu vers des lointains insoupçonnés. La main posée sur un piquet de tête en bout de vigne, le vigneron suit leur vol qui s’enfonce dans l’horizon, puis il les perd de vue. Son regard reste fixé vers ce tout petit croassement qui s’efface dans un souffle du vent. Il revient au travail dans sa route de vigne, ébloui d’avoir un instant franchit avec les voyageuses la borne de l’horizon.
J’ai choisi ce texte « Une enfance » de Jules MAROUZEAU publié aux Editions colin- Bourrelier, Il est le contemporain de Gabriel Boutet. MAROUEZAU est né dans la Creuse en 1878 mort en 1964 (Gabriel Boutet est né en 1897). Jules MAROUZEAU a vécu la tragédie des deux guerres, face à face avec la mort sur les fronts de la Champagne. Il fut agrégé de lettres en 1907 et professeur à la Sorbonne.
Je me suis librement inspiré de quelques unes de ces lignes, en hommage aux ancêtres de la famille Boutet. Comme ceux de Jules MAROUZEAU, les aïeux de Luc sont creusois. Dans ses textes Jules MAROUZEAU rappelle assez longuement que son père avait fait à pied le trajet de Paris pour mener la vie des maçons émigrants, qui s’expatriaient pour une meilleure vie en gagnant celle-ci grâce à leur savoir faire de maçons et de tailleurs de pierres. Il en fut de même pour les fondateurs de la maison Boutet qui après avoir aidé à construire les caves de l’Avenue de Champagne à Epernay, s’établirent à Cumières et à Chouilly.
Pour ceux qui ne connaissent pas le Lac du Der Charles MILLET vous en raconte l’histoire
Trois villages engloutis pour sauver Paris des eaux !
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S'attacher à comprendre et respecter le plus possible les lois de la nature dans la pratique agricole c'est un travail souvent intellectuel suivit de pratiques très règlementées et laborieuses.
Jadis l'agriculture pronée par Rudolf STEINER, père de la biodynamie (contesté actuellement pour certaines de ses positions un peu sectaires), etait novatrice par le respect de la terre , mais surtout cette démarche rendait l'homme indépendant des firmes. Aujourd'hui même en agriculture écologique et biologique nous sommes contraints d'acheter les produits aux firmes qui ne peuvent plus écouler leurs produits chimiques... C'est une abérration qui nous est imposée parce que nous devons administrativement remplir une fiche pour chaque bidon de liquide que nous transportons !
La traque de la Flavescence dorée terrible maladie du sol que certains appellent déjà le fleau du XXI siècle
Nous devons obligatoirement nous prémunir contre la flavescence dorée, fléau sanitaire qui concerne le monde viticole.
Or, plusieurs cas de flavescence dorée (cep contaminé par le phytoplasme de la flavescence dorée) ont été découverts dans notre vignoble ces dernières années.
La prospection des parcelles et l’arrachage des ceps atteints constituent la seule méthode efficace pour enrayer un départ d’épidémie.
Le Syndicat Général des Vignerons, avec l’appui du Comité Champagne coordonne les opérations de prospections collectives volontaires et ont fait appel aux techniciens champenois de diverses structures d’accompagnement pour l’encadrement des prospections. Ces prospections consistent à mobiliser, former, et accompagner des groupes de viticulteurs sur une demi-journée. L’objectif est, à l’échelle communale, d’assurer la prospection exhaustive d’une partie du vignoble.La réussite de cette entreprise nécessite l’implication de tous
La Flavescence Dorée est une maladie bien installée dans notre vignoble. En effet, sur plusieurs communes, des pieds infectés ont été identifiés : Vert Toulon, Cuis, Cramant Chouilly, Oiry, pour notre secteur.
Sur ces communes, des prospections obligatoires sont organisées, ce qui signifie que la présence du vigneron ou d’un représentant est obligatoire.
Si vous exploitez sur plusieurs communes concernées par une prospection, vous devez être présent sur chaque site (voir tableau en pièce jointe)
En plus de ces sites obligatoires, chaque année le Comité Champagne et le SGV définissent un certain nombre de communes à prospecter, afin de définir l’évolution de la maladie à l’échelle de la Champagne. Ces prospections volontaires sont également le moment de se former à la reconnaissance de la maladie. Le planning prévisionnel est en cours d’élaboration et il devrait être accessible la semaine prochaine sur l’extranet du SGV ou du Comité Champagne ou auprès de votre correspondant local.
PROTOCOLE
L’exploitant se forme à la reconnaissance des symptômes de jaunisses (Flavescence Dorée et bois noir), connait la procédure à appliquer si un pied suspect est détecté et met en place un plan de surveillance à l’échelle de l’exploitation (au minima l’ensemble des parcelles sont visitées sur 5 ans) et participe à un plan de surveillance communal.
Si vous êtres concerné par un site en prospection obligatoire vous devez être présent (ou vous faire représenter) : la non-représentation sur un des sites concernés est un point critique
- Si vous n’êtes pas concerné vous devez avoir participer à au moins une formation à la reconnaissance des symptômes : pensez à récupérer votre attestation de présence si vous vous rendez à une formation.
- Dès l’aoutement des bois, vous pouvez réaliser l’observation de votre parcellaire (en même temps que l’observation des symptômes de maladie du bois) et le notifier dans votre logiciel de traçabilité (AGREO ou MESPARCELLES).
Description de la traque de maladie Le Mildiou et la Carence en Azote mi juillet 2023
Contôle du consultants Viticoles Indépendants
Agrément N°CA01675 pour le conseil spécifique et stratégique à l’utilisation des produits phytosanitaires phamaceutiques et naturels
MILDIOU SUR FEUILLES
La sortie de taches provenant des fortes pluies du 21 ou du 22 juin, selon les secteurs, sont désormais très visibles, essentiellement sur le haut de la végétation, au dessus des fils releveurs.
Ce sont désormais 52% des parcelles visitées sur lesquelles nous avons observé des taches, mais ce pourcentage augmentera au fil de nos visites. En effet, ce pourcentage était de 67% pour les seules parcelles visitées ce lundi 03 juillet.
Depuis ces fortes pluies, les précipitations ont été limitées et les nouvelles contaminations sont rares, mais de nouvelles pluies sont annoncées en milieu puis fin de semaine.
En cas de forte présence de taches fraîches, on peut utiliser de l'huile essentielle d'orange douce pour sécher ces taches, limiter les nouvelles contaminations et préserver le feuillage pour la fin de la campagne. Préférer PREV GOLD utilisable jusque fin véraison alors qu'ESSEN'CIEL/LIMOCIDE ne peut être utilisé que jusque début Fermeture de la grappe.
La protection du feuillage contre le mildiou pourra se terminer aux alentours du 15-20 juillet.
Nous approchons désormais de la fin de la "Fermeture de la Grappe".
La vigne va commencer à envoyer ses nutriments vers les baies.
Les valeur de N-Tester arrivent donc à un "plateau" avant de diminuer jusqu'à la vendange. Sans être au niveau des années record qu'ont été 2017 et 2021, le niveau moyen de vigueur de notre réseau est encore assez nettement supérieur à la moyenne des 10 dernières années
Les vignes profitent probablement de l'azote fournis par le sol suite aux pluies du début du mois.
Les bandes enherbées sont variables, entre 0% et 75% et semblent donc supporter dans la majorité des cas mais elles gagneraient à être réduite dans les parcelles à plus de 50% de couverture.
CERTIFICAT D’ECONOMIE DE PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES (CEPP) ET METHODES ALTERNATIVES :
Le référentiel « Conseil stratégique et spécifique à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques » a pour objectif
de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires et leurs impacts, selon le plan ECOPHYTO.
Des méthodes alternatives à l’utilisation des produits phytosanitaires sont disponibles à l’annexe 1 de la stratégie de protection phytosanitaire qui vous est communiquée tous les ans et que vous retrouverez sur les messages individuels rédigés au cours de la campagne.
En cliquant sur les liens ci-dessous vous trouverez l'accès au portail ECOPHYTOPIC, ainsi que le lien conduisant aux fiches action CEPP :
http://ecophytopic.fr/
https://ecophytopic.fr/cepp/concevoir-son-systeme/certificats-deconomie-de-produits-phytopharmaceutiquescepp-
filiere-1
https://ecophytopic.fr/pic/proteger/nouveau-centre-de-ressources-cuivre
Pour ceux qui voudraient lire les traités d'agriculture de Rudolf STEINER je vous copie le lien ci-dessous
Le cours aux agriculteurs de Rudolf Steiner à Koberwitz en 1924 (biodynamie-recherche.org)
Si on parle de bonne viticulture de Champagne et de vinification, il est question de soigner avec parcimonie et de la façon la plus naturelle possible comme un bon médecin qui sait observer et soigner afin d' aider la vigne en à s' exprimer au mieux.
Ainsi il nait une sortie d'union entre le viticulteur et sa terre de Champagne et l'osmose entre les deux apporte à l'homme et à son milieu une bonne vibration et une plus grand résistance naturelle. Ce qui donne une grande vérité à ce terroir Champenois rocheux de coccolithes sur lequel naissent les raisins muris, c'est la terre que le vigneron a choyé tout au long de la saison en Champagne.
Cela est possible grâce aux éléments et au magnétisme que la terre a libérée durant le cycle de l'année et qui apporte une energie valorisée pour retourner à l'Univers. Nous sommes totalement immergés dans cette recherche "universelle" pour comprendre avec intuition après des d'années d'oservation et d' expérimentation ce dont la vigne et la terre ont besoin en Champagne.
Le Bio Contrôle n'est pas un produit de traitement, c'est une façon de conduire la vigne et le sol en envoyant un signal à la plante, lui permettant de se défendre à l'apparition des maladies.
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LES RAVAGEURS DE LA VIGNE : Les noctuelles
3 Études entre 1894 et 2021
Texte issu de Les Ennemis de la vigne et les moyens de les combattre
Bibliothèque des Connaissances Utiles Auteur : Elie Dussuc
Éditeur : JB Baillière et Fils Paris
Année 1894.
Description et mœurs
Les noctuelles sont de grands papillons nocturnes dont les chenilles, bien connues de nos vignerons sous le nom de « Vers gris », occasionnent parfois beaucoup de dégâts aux vignes.
D’après M Valery Mayet, l’espèce la plus nuisible est la noctuelle point d’exclamation, ainsi nommée parce que ses ailes supérieures présentent une tache noire en forme de coin à laquelle est adjoint un point à une certaine distance.
La chenille est de couleur plus ou moins grisâtre et elle atteint 4 à 5 centimètres de long lorsqu’elle est adulte.
Le papillon parait en Juillet,
- Détails
Adresse du musée des poids en Champagne en fin de page
Mesures de capacité
Le litron : 0,79 litres
Le boisseau : dérivé de boisse, bas-latin bostia et gaulois bosta, « creux de la main ». C’était la mesure la plus utilisée pour les grains (blé, avoine, seigle) ou pour le sel, le charbon de terre et le charbon de bois.
Le boisseau de Paris : environ 16 litrons, soit 13 litres
Le boisseau de Bordeaux : 78,808 litres
Le boisseau de Saint-Brieuc : 33,86 litres
Le setier : 12 boisseaux, soit 152 litres. Voir aussi la chopine.
Le minot : diminutif de mine, du gréco-latin hemina, « mesure de 28 cl ».
Correspond à 6 boisseaux pour l’avoine et le charbon de terre
4 boisseaux pour le sel 3 boisseaux pour le blé 2 boisseaux pour le charbon de bois.
Le muid : (du latin modius, « mesure »). Elle correspond à 12 sétiers, soit 1 872 litres pour les matières sèches et à 2 feuillettes, soit 274 litres pour les matières liquides (le muid de Bourgogne = 268 litres.).
L’émine : 1/2 sétier, soit 78 litres.
La chopine ou sétier : (du latin sextarius, « sixième »). Elle valait 0,476 litre.
La pinte : 2 chopines, soit 0,9305 litre.
Le pot ou quade (cade) : 2 pintes, soit 1,861 litre (2,2648 litres à Bordeaux).
La velte : (du latin médiéval gualguita, « petite jauge ». elle correspond à 8 pintes, soit 7,62 litres.
Le quartaut : 9 veltes, soit 68,5 litres.
La feuillette : il s’agit d’un tonneau marqué d’une feuillure « entaille de jauge ». Elle correspond à 2 quartauts, soit 137 litres.
La mesure : en Alsace, elle valait 64 pintes de Paris.
La barrique : a Bordeaux, elle valait 32 veltes et environ 110 pots bordelais.
La pipe : à Paris, elle correspond à 1 muid et demi, soit 432 pintes. En Bretagne, elle sert de mesure de grains (40 boisseaux).
La ruche : en Normandie, cette mesure correspond à 25 pots. Le demeau est la moitié d’une ruche.
La queue : en Champagne, elle valait environ 266 litres (mais 396 litres à Reims).
Le scandal : de 12 à 20 litres en Provence, selon les localités. Elle servait pour l’huile.
La foudre : 4 muids, soit 1 072 litres.
Note : Les mesures de froment et de seigle sont « rases », mais celle d’avoine sont « combles », d’où une augmentation d’1/3.
Mesures de longueur
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La vigne est considérée comme féminine du moins jusqu'à ce que les femmes soient de nouveau conscientes de la force qu'elle ont en travaillant la terre GAÏA notre mère !
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