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photo histoire des desserts en France et en Alsace

Histoire des desserts

Toutes les recettes ont une histoire à nous raconter… elles partagent aussi des ancêtres communs…

Les premiers gâteaux ont fait leur apparition en Égypte et en Grèce, dès la plus haute Antiquité. Souvent associés à des rites religieux ils sont composés de farine, de graines, de fruits secs, d’épices et de miel qui remplace le sure, alors inconnu.

En France, il faut attendre le 14e siècle pour trouver, dans les rues de Paris ds vendeurs ambulants de gaufres fines très réputées. Quelques « pastés » de poires sont aussi fabriqués par des pâtissiers. Mais les dessernts restent rare, notamment en raison du prix élevé du sucre, ramené des pays arabes en Europe par les Croisés.

 

En Alsace à cette même époque ont fabrique des pâtisseries dans des moules à gâteaux pour pâtisserie, dont les plus anciens datent du 14e siècle. On fabriquait essentiellement des pâtisseries et des gâteaux pour Pâques, pour La Saint Nicolas et pour Noel. Ce ne fut qu’au 17e siècle que les bredele se démocratisèrent et au 19e siècle l’emporte pièces fut son apparition.

Il existe une trace de cette tradition. Nous sommes en Décembre à la veille du marché de Noel et la population strasbourgeoise se prépare comme chaque année à célébrer la Saint Nicolas. Les enfants piaffent d’impatience de recevoir quelques cadeaux amenés par le saint.

Sauf que cette année, cette fête n’est pas du fout de tout le monde. En effet, Strasbourg, est depuis quelques décennies un centre important de la Réforme protestante. Et celle-ci réfute le culte des Saint. Ainsi le pasteur Johannes Flinner s’érigea contre cette pratique et lors d’un prêche devant le conseil des XXI (instance gouvernante de la ville) exige sa surpression.

Saint Nicolas n’eut donc pas le choix, il dut cette année-là laisser les petits enfants mariner dans le saloir du vilain boucher et s’en retourner la bas vers l’Orient.

 

Cette grande fête était l’occasion d’organiser une grande foire de la Saint Nicolas où les ménagères pouvaient s’approvisionner d’agrumes et d’épices pour faire les pâtisseries de Noel. Elles protestèrent vivement. Les commerçants, eux aussi devinrent furieux mais dans une ville comme Strasbourg, il est difficile de s’opposer frontalement.

 

L’art du compris va donc faire un miracle.

On garde la foire mais dans ce cas on la déplace du 6 décembre à 3 jours avant Noël et au lieu de la dédier à Saint Nicolas, on la dédie à l’Enfant Jésus qui lui ne souffre d’aucun grief.

 

En France à la Renaissance, le sucre supplante le miel, mais il demeure cher et la pâtisserie est réservée à une élite sociale.


Conséquences inattendue de la Révolution française, les pâtissiers perdent leurs employeurs. Ils ouvrent alors boutique dans les rues. Le prix du sucre baisse. La douceur se démocratise.

Au début du 20e siècle, la pâtisserie française se modernise et développe une dimension plus artistique. Elle s’adapte aux demandes de l’époque, s’affine et acquiert une renommée désarmais internationale.